For a long time living wild, Babouche just can't seem to recuperate!
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Sans abris, comment les chats vont-ils survivre cet hiver ?
C'est en 2015 qu'Aline a créé La Bergerie et compagnie, à Ancy-Dornot, près de Metz, ne supportant plus de voir les chats sauvages capturés puis euthanasiés par la municipalité. Depuis, aidée d'une douzaine de bénévoles, elle intervient pour stériliser, identifier, nourrir et soigner les félins errants. Aujourd'hui, ce sont ainsi une trentaine de chats dont s'occupe l'association, et près de 80 qui attendent une prise en charge.
Tous les abris brûlés
La trentaine de chats que prennent actuellement en charge les bénévoles avaient jusque là à leur disposition des abris en bois construit par un bénévole de 80 ans. Ils pouvaient s'y mettre au sec et se protéger du froid.
Malheureusement, une épidémie de typhus sévit actuellement et tous les abris ont dû être brûlés à titre de précaution, pour éviter toute contamination. Deux chats sont déjà morts et un troisième est très mal en point. Ils n'ont désormais plus rien pour s'abriter et rester au chaud, et ce d'autant plus que tous les textiles ont eux aussi été brûlés.
Les chats menacés par le froid
Or, sans abris, les chats sont exposés aux maladies liées au froid et à l'humidité, à l'image du corysa, qui peut être mortel chez les chats, en particulier chez les chats des rues. Cette situation est difficilement supportable pour Aline, qui se sent impuissante et qui, faute de moyens financiers, ne peut pas acheter de nouveaux abris. Désemparée, elle souligne « nous recherchons en permanence des solutions pour pouvoir donner à manger aux chats tous les jours, et nous économisons pour régler les factures vétérinaires et les litières. Nous ne pouvons pas investir dans de nouveaux abris. »
Mais le froid et l'humidité l'inquiètent.
La sensibilisation au coeur de l'action
Totalement investie dans son action en faveur des chats des rues d'Ancy-Dornot, Aline travaille chez elle où elle gère des chambres d'hôtes. Ce qui lui laisse du temps pour s'occuper des félins et de l'association car, dit-elle, « il faut énormément de temps pour mener un tel combat ! ». Le nourrissage, le nettoyage, les soins et les stérilisations prennent certes du temps, mais, ajoute-t-elle, « aller voir les maires pour leur expliquer qu'il faut stériliser plutôt qu'euthanasier est également très prenant ».
Aline remercie par avance tous les donateurs qui lui permettront d'offrir de nouveaux abris à ses protégés, leur évitant les maladies.
Cette collecte permettra d'offrir 4 abris à l'association.