Fragile kidneys, diabetes, loss of an eye: poor Marty needs a suitable diet!
1,392 pouches
of meat offered
1,392 pouches
of meat necessary
Passé ce délai, que vont manger ces chats livrés à eux-mêmes ? Ne laissons pas cela arriver, nous devons les aider !
Impliqués dans le nourrissage et les soins des chats errants depuis plus de 30 ans, Evelyne et Marcel voulaient faciliter les dons en fondant une association reconnue d’utilité publique. C’est chose faite depuis 2011, avec la création de Chats du 30 à Saint-Martin-de-Valgalgues, dans le Gard (30). L’association nourrit, stérilise et soigne environ 200 chats au total.
Plus de 150 chats à l’extérieur par tous les temps
Une cinquantaine des chats dont s’occupe l’association vit en chatteries au siège et bénéficie d’un certain confort, mais les 150 autres vivent dehors en permanence. Ils se répartissent entre les rues d’Alès et les aires d’autoroute le long de l’A9 et l’A54.
Ces derniers sont les plus exposés au danger ; celui de la circulation automobile, bien sûr, mais aussi celui de l’expérimentation animale (les laboratoires d’Antibes sont déjà venus prélever des animaux pour leur faire subir leurs tests !). Quant à se nourrir, les jours de mauvais temps, ils ne peuvent compter que sur Evelyne et Marcel, routiers et autres usagers préférant rester à l’abri.
Faute d’argent, les chats doivent manger du riz !
Depuis plusieurs mois, le fils d’Evelyne et Marcel, qui contribuait beaucoup au financement de la nourriture des animaux, fait construire sa maison et ne peut donc plus participer au fonctionnement de l’association. « Nous sommes pris à la gorge. On est à deux doigts d’arrêter », reconnaît Marcel avec abattement.
« Mais on ne peut pas les laisser comme ça, sans rien », ajoute-t-il. Alors pour remplir les petits estomacs malgré tout, le mois dernier, ils ont nourri les chats au riz. « Mais certains souffrent d’abcès à la bouche, et ne se nourrissent plus. Nous sommes très inquiets. » Des dons récents ont permis de racheter un peu de nourriture, mais d’ici 3 semaines au maximum, les réserves seront à nouveau épuisées.
Evelyne et Marcel, des bénévoles entièrement dévoués aux chats
Malgré leurs très faibles revenus (elle est au chômage, et lui touche une petite retraite), Evelyne et Marcel cherchent par tous les moyens à améliorer la vie des chats de leur région. Ayant transformé toute une partie de leur maison en chatteries, ils leur consacrent également la plupart de leur temps et tout l’argent qu’ils peuvent mettre de côté.
« Je vais aller capturer un chat. Cela fait 2 ou 3 jours qu’il ne mange pas. On va voir ce qu’il a », déclare Marcel, à la fin de notre entretien. Une nouvelle complication qui pourrait bien miner encore plus son moral et sa santé…
Evelyne, Marcel et les minous remercient par avance tous ceux qui aideront l’association à nourrir ses protégés dans les semaines à venir !