Ronflex has hardly any teeth left!
672 pouches
of meat offered
672 pouches
of meat necessary
Sans aide, comment les félins vont-ils pouvoir survivre ?
C'est en octobre 2015 que l'association Les chats bottés a officiellement éré créée, à Saint-Léger-sur-Dheune, en Saône-et-Loire. Mais Nathalie, la présidente, avait déjà commencé son action bien en amont, stérilisant, identifiant, vermifugeant et nourrissant les chats abandonnés ou les chats des rues pris en charge.
Des chats condamnés sans nourriture
La quarantaine de chats dont s'occupe actuellement Nathalie sont, pour la plupart, des chats ayant été abandonnés, et sont à ce titre condamnés à mourir de faim si personne ne s'en occupe. C'est donc pour eux que Nathalie se bat au quotidien, pour leur permettre d'avoir à manger le plus régulièrement possible. Répartis sur plusieurs sites, ils sont nourris par Nathalie elle-même, ou par des protecteurs.
Mais la situation des chats errants est inquiétante sur le territoire où intervient l'association, au grand dam de sa présidente qui déplore « le manque de responsabilité et l'absence de prise de conscience des propriétaires de chats qui ne font pas stériliser leus animaux ».
Une menace bien réelle pour les félins
Le résultat de ce manque de vigilance est une augmentation des abandons, avec des maîtres qui n'hésitent pas à laisser leurs compagnons lorsqu'ils déménagent par exemple, seuls et totalement exposés à tous les risques. Mais pour Nathalie, cette recrudescence des abandons est synonyme de davantage de chats à prendre en charge et à nourrir.
Malheureusement, l'absence de subventions, de dons et les frais vétérinaires élevés sont un véritable problème auquel elle doit faire face, comme elle le souligne « je finance l'achat de nourriture avec mes ressources personnelles, à raison d'environ 400 € par mois, et cela va devenir trop lourd à terme ».
Bénévole à plein temps
Infirmière libérale, Nathalie est seule pour s'occuper de l'association et de ses protégés. Elle nourrit les félins en fonction de son emploi du temps, pendant ses journées de travail ou encore lorsqu'elle ne travaille pas. Elle ajoute « mon coffre est toujours plein de paquets de croquettes. Je ne peux pas les laisser mourir de faim. »
Nathalie tient à remercier par avance tous les généreux donateurs qui permettront à ses protégés d'avoir à manger pour les mois à venir.