Disabled, poor Oudini is incontinent...
Sans votre aide, comment offrir un environnement sain aux portées de chatons qui seront bientôt abandonnées ?
En novembre 2014, face au manque criant d'actions de protection animalière de terrain dans le département de l'Aube (10), Marie-Laure fonde Fées l'Un pour l'Autre. En plus de s'occuper de chats abandonnés ou maltraités, l'association est la seule de son secteur à intervenir sur les cas de chats accidentés.
Des sites de nourrissage pour les chats inadoptables
Une fois rétablis, les chats recueillis qui sont sociables sont proposés à l'adoption. Les autres sont relâchés sur trois sites bénéficiant d'un suivi régulier de la part des nourrisseurs. Une trentaine de chats de l'association vivent ainsi librement.
18 autres chats sont actuellement en familles d'accueil. Ces dernières auront immanquablement à accueillir très bientôt quelques portées de chatons. Parfois abandonnés très tôt, à quelques jours de vie à peine, ces chatons nécessitent une attention très soutenue et un environnement sanitaire irréprochable pour pouvoir survivre.
Pas assez d’argent pour acheter des couvertures
« Nous avons récemment sauvé Hyde, un norvégien accidenté. Après de multiples échographies et perfusions, et une amputation de la queue, il est sauvé, mais devra suivre un traitement à vie lié à sa paralysie de l'arrière-train. Tout cela a complètement déstabilisé notre trésorerie », explique Mathilde, la vice-présidente, avec perplexité.
Résultat : il n'y a plus un sou pour acheter des couvertures. « En hiver, il nous les faut pour protéger nos chats libres du froid. Mais maintenant, c'est pour tous les chatons qui vont arriver qu'il y a de forts besoins. Pour qu'ils survivent, il leur faut un environnement parfaitement hygiénique. » L'association est ainsi dans l'impasse et envisage le futur proche avec une vive inquiétude.
Un trio dévoué aux chats
Comment une infirmière libérale, une assistante vétérinaire et une maman en recherche d'emploi arrivent-elles à faire fonctionner Fées l'Un pour l'Autre ? « On s'appelle tout le temps et on décide de qui fait quoi selon nos emplois du temps et la localisation des urgences. »
L'investissement personnel de chacune est énorme : temps, sommeil (pour les urgences de la nuit), prêt de leurs véhicules personnels, contribution financière... Et moral ! Car même si elles ne peuvent pas faire plus, refuser une intervention faute de places en familles d'accueil est un crève-cœur.
Léa, Marie-Laure et Mathilde remercient par avance tous ceux qui les aideront à fournir des couvertures aux chatons et chats errants !