Ne laissons pas ces 78 chiens mourir de faim !

1. En Bosnie, Samira n'a presque plus de croquettes pour nourrir les 78 chiens de son refuge. Si personne n'intervient, ils vont mourir de faim !

"On est vraiment dans une situation difficile, il y a de plus en plus de chiens dans les rues. Je fais de mon mieux pour les recueillir et leur fournir ce dont ils ont besoin, mais je n'ai pas assez de ressources... J'ai actuellement 78 chiens au refuge, qui ne mangent déjà pas assez...

Les chiens devraient être nourris deux fois par jour, mais j'ai dû réduire leurs portions depuis le début de la pandémie, et à ce stade, je n'aurai plus de croquettes d'ici le 20 juillet...

C'est difficile d'exprimer ce que je ressens... C'est une inquiétude et une pression constantes. Je n'ai pas assez de croquettes pour nourrir les chiens, mais les remettre à la rue est hors de question, car les employés de la fourrière les captureraient et les euthanasieraient... Les chiens dépendent de moi, et j'ai besoin d'aide pour les nourrir."

2. Les chiens du refuge ont déjà commencé à se battre à cause de la faim,  sans croquettes les combats et les maladies se multiplieront !

"Je constate déjà les conséquences du manque de croquettes, les chiens sont nerveux et ils se battent. La nuit, j'entends beaucoup plus d'aboiements que d'habitude. J'ai peur et je ne sais pas trop comment aider les chiens, comment les apaiser… mes possibilités pour les séparer les uns des autres sont limitées !

Si je ne trouve pas rapidement plus de croquettes, j'ai peur qu'ils deviennent carrément agressifs et que les bagarres deviennent monnaie courante, certains chiens pourraient même en attaquer d'autres. Ce serait mauvais pour tout le monde.

J'ai aussi peur que leur système immunitaire en souffre... Certains chiens sont déjà malades, et tous sont arrivés ici dans un état de vulnérabilité initiale. En fin de compte, un manque de croquettes conduirait à plus de bagarres, à plus de problèmes de santé, et même à la mort."

3. Maltraité, battu et malade, Leo a échappé à l'euthanasie en fourrière grâce à Samira, mais sa santé est maintenant menacée par le manque de croquettes.

"Leo est un mâle de quatre ans que j'ai sauvé de la fourrière, où il allait être euthanasié. Il vivait dans la rue, où il était maltraité par les gens. Ils l'attachaient et le traînaient, ils le battaient. Finalement, ils ont appelé les employés de la fourrière pour qu'ils viennent le chercher.

Lorsque je l'ai sauvé, il était traumatisé et avait perdu tous ses poils à cause de la faim et d'une infestation de puces. Il était tellement stressé et tendu qu'il ne pouvait même pas ouvrir la mâchoire... Il a fallu beaucoup de temps avant qu'il se détende un peu.

Aujourd'hui, il est encore très effrayé et renfermé. Tout va bien tant qu'il y a de la nourriture, mais lorsque les autres chiens deviennent agressifs par manque de croquettes, Leo est incapable de se défendre. Je suis la seule à pouvoir l'approcher, et il est essentiel que je puisse lui donner des croquettes."

4. Les dons ont chuté fortement depuis la pandémie, alors que la pression alimentaire et les factures vétérinaires sont en hausse... Samira n'a plus d'argent pour acheter des croquettes.

"Les dons que je parviens à collecter ne suffisent pas à faire vivre le refuge.  Avant la pandémie, il y avait plus de donateurs, les gens étaient plus enclins à donner lorsque je publiais un message demandant de l'aide. Mais maintenant, beaucoup n'ont plus de travail... et bien sûr, cela affecte les dons. 

Je n'ai pas d'économies personnelles, je mets tout ce que j'ai dans le refuge. J'ai déjà des dettes envers la clinique vétérinaire, et d'autres factures arrivent... Vaccinations, urgences, traitements contre les parasites... Rien que la semaine dernière, j'ai accueilli quatre chiens qui étaient très malades et qui avaient besoin d'un traitement. Cela ne s'arrête jamais.

Le besoin de nourriture est également constant. En plus de cela, nous traversons une période particulièrement difficile en ce moment, car notre approvisionnement en eau a été coupé à cause de la sécheresse. Je dois porter de l'eau sur 500 à 600 mètres de distance trois fois par jour. C'est une vie difficile. Je ne peux pas faire face à tous ces problèmes toute seule, et sans fonds."

5. Samira ne demande pas d'argent, simplement des croquettes pour éviter que les chiens ne meurent de faim.

"J'ai commencé à aider les chiens officiellement après avoir constaté par moi-même le fonctionnement de la fourrière locale, qui pratique l'euthanasie, et lorsque j'ai remarqué qu'il y avait de plus en plus de chiens dans les rues. J'ai quitté mon ancienne vie et mon travail à Sarajevo pour ouvrir un refuge et mettre ces chiens à l'abri, et leur fournir soins et sécurité.

Chaque adoption me rend heureuse, j'ai l'impression d'avoir accompli quelque chose. Depuis la dernière récolte, nous avons trouvé des foyers à l'étranger pour 12 chiens. Mais les adoptions se sont à nouveau arrêtées, et il y a toujours plus de chiens en détresse. J'ai peur pour les animaux abandonnés...

Lorsque je récupère des chiens dans la rue, non seulement je les sauve, mais je rends aussi les rues plus sûres, car il y a moins de chiens affamés et agressifs qui errent. J'ai besoin de l'aide des gens pour pouvoir continuer à secourir autant de chiens que possible."

6. Si cette récolte réussit, Samira ne recevra pas d'argent, mais 1920 kg de croquettes, livrées depuis la plateforme logistique d’Animal Webaction en Bosnie.

Animal Webaction dispose d'une plateforme logistique en  Bosnie qui lui permet d'intervenir rapidement et de livrer des croquettes.

7. Samira et ses soutiens font ce qu'ils peuvent pour collecter des fonds, mais cela ne suffit pas pour payer les factures. Elle a besoin de toute urgence que cette récolte réussisse.

"Aucune autre organisation que j'ai contactée ne peut m'aider. Elles donnent toutes des réponses similaires, elles aident déjà quelqu'un d'autre et n'ont pas assez de ressources. Il n'y a pas non plus d'aide locale.

Je publie constamment des nouvelles et des appels à l'aide sur Facebook. Nous avons une page dédiée au refuge, et j'ai quelqu'un qui m'aide à la gérer et à organiser des cagnottes en ligne. La plupart du temps, c'est pour payer des factures spécifiques. Il y a des gens qui aident, mais il y a toujours de nouvelles factures et nous ne collectons pas assez pour les payer toutes.

J'essaie et continuerai à essayer de trouver des solutions, mais il y a beaucoup d'autres associations et de personnes qui sont dans la même position que nous et qui cherchent de l'aide. Malheureusement, la pandémie nous a fait beaucoup de mal. Nous sommes dans une situation critique."

8. Les récoltes lancées sur Animal Webaction échouent fréquemment.

Quand une récolte échoue, Animal Webaction ne peut pas Iivrer les produits récoltés, l'organisateur ne reçoit rien et les acheteurs sont remboursés.

9. En Bosnie, les chiens errants sont torturés et tués illégalement dans l'indifférence générale...

Si vous connaissez une fondation ou une ONG qui pourrait aider Samira, invitez-la à nous contacter pour que nous puissions les mettre en relation.

Si vous représentez une fondation ou une ONG de protection animalière, s'il vous plaît venez en aide aux chiens de Samira, contactez-nous, nous vous mettrons en relation !

Si vous souhaitez passer au refuge de Samira pour l'aider, ou que vous voulez lui envoyer directement des croquettes ou un chèque, contactez-la via Facebook (note : l'aide directe se fait sous votre entière responsabilité).

10. Si vous faites un achat sur Animal Webaction, il sera protégé par nos garanties