Ne laissons pas ces chats abandonnés mourir de faim !

1. Au Maroc, Karim n'a presque plus de croquettes pour nourrir les chats des rues, qui ne mangent déjà plus assez. Ils mourront de faim si personne n'intervient ! 

"La situation pour les chats des rues est vraiment complexe, il y en a encore plus qu'avant à nourrir et soigner suite à l'aggravation de la situation sanitaire. Avec le couvre-feu et l'absence quasi totale de tourisme, il y a moins de restaurants ouverts, moins de clients, et donc pas de nourriture dans les rues. Ils sont soumis à une chaleur écrasante et se déshydratent, les parasites prolifèrent...

On ne peut pas se permettre de tous les secourir par manque de moyens. On fait avec les moyens du bord, et on en nourrit environ 70 actuellement. Ils ne mangent clairement pas à leur faim, on a du réduire les portions depuis plusieurs semaines, et il ne nous reste que quelques jours de croquettes, après ça on devra arrêter les distributions si rien ne change.

C'est ma plus grosse inquiétude, d'être incapable de les nourrir, ce qui va tout simplement engendrer leur mort. Quelqu'un doit les nourrir, ils en ont besoin. Aider ces chats dans les rues, c'est trop de travail et de souffrance, nos épaules ne sont pas assez larges, on a besoin d'une aide extérieure."

2. Squelettique et très affaiblie, Monica arrive à peine à se déplacer. Parce qu'elle n'avait aucune chance à la rue, Karim l'a accueillie au refuge, mais elle a un besoin vital de croquettes.

"Nous avons trouvé Monica dans la rue, très amaigrie, il y a une semaine. Nous ne savons rien de son histoire avant qu'on la récupère, on suppose qu'elle a sûrement été abandonnée par ses maîtres... 

Son état est très inquiétant, elle est amaigrie et arrive à peine à se déplacer. Elle est sociable et câline, mais vu la situation on voit bien qu'elle est très affectée. Elle a absolument besoin de croquettes vu son état."

3. Le refuge de Karim abrite actuellement 140 chats, eux aussi menacés par une pénurie de croquettes imminente.

"Nous avons 115 chats au refuge, et 25 de plus à la nursery, nous sommes en surcapacité ce qui est clairement un problème. La situation est vraiment difficile, il y a énormément de cas de souffrance, beaucoup sont amaigris, blessés, aveugles... Nous tâchons de faire le maximum pour leur donner leur traitements, bien les prendre en charge et les nourrir au maximum.

Là encore, nous avons du les rationner depuis plusieurs semaines, ils mangent environ 70% de la ration quotidienne qu'ils devraient avoir. C'est déjà compliqué dans ces circonstances de leur assurer un bon rétablissement, et notre stock de croquettes est réduit à peau de chagrin, nous n'en aurons bientôt plus.

Ne pas savoir si on pourra nourrir tout le monde, et régulièrement, c'est une énorme angoisse, c'est un sentiment très perturbant et très frustrant. J'envisage même de relâcher les chats si on ne trouve pas de solution, je ne peux pas les retenir ici et ne pas leur donner à manger, c'est juste impossible."

4. Gravement malade du Coryza, Flash vient de subir une opération pour retirer ses deux yeux. Amaigri et très affaibli, il a besoin de croquettes pour s'en sortir.

"Flash est un jeune chat des rues, que nous avons récupéré au refuge il y a deux semaines. Il a contracté le coryza, ça l'a fortement atteint et l'a laissé dans un triste état.

Il a du subir une énucléation bilatérale (NDRL : ses deux yeux ont du être retirés), il reste très fatigué et amaigri. Une survie à la rue est impensable pour lui au vu de son handicap, le refuge est l'unique option actuellement, mais il a un besoin absolu de croquettes pour s'en sortir."

5. Avec des dons qui ne couvrent que 5% des dépenses, aucune subvention et des dettes arrivées à échéance, Karim ne peut plus racheter de croquettes.

"Avant la pandémie, nous recevions des dons, et les touristes n'arrêtaient pas de venir à Marrakech, donc les choses étaient plus stables. Désormais, avec la chute du tourisme, le couvre-feu, les restrictions etc... il y a moins de travail pour presque tout le monde, et donc moins de dons. Concrètement, seuls 5% des frais sont couverts par les dons en ce moment.

J'ai énormément de crédits aussi bien auprès des fournisseurs que des particuliers. Ca concerne bien sûr la nourriture, mais aussi le loyer pour le terrain, les travaux etc... J'en suis à un stade où je dois d'abord régler ces crédits pour pouvoir en reprendre.

Et c'est un cercle vicieux, vu qu'on arrive à peine à nourrir les chats depuis des semaines, on ne fait pas assez de stérilisations et on ne peut donc pas non plus réguler leur nombre. J’ai tout sacrifié pour ces animaux, pas de repos, pas de vie sociale, pas de congé, nous ne sommes pas nombreux. Je veux vraiment appeler les gens à bien vouloir nous fournir un peu d'aide, aussi petite soit-elle."

6. Karim ne demande pas à recevoir d'argent, simplement des croquettes pour éviter que les chats ne meurent de faim.

"La différence que nous faisons au quotidien c’est qu’on empêche ces animaux de se multiplier grâce à nos actions de stérilisation, avec du coup moins de chats dans les rues et plus de confort pour les humains, mais aussi nous soignons et traitons ces animaux, ce qui implique moins de souffrance pour eux, et moins de propagation de maladies. 

Nous sommes reconnus à Marrakech et dans tout le Maroc pour nos sauvetages et campagnes se stérilisations, mais nous avons très peu de soutien. Je ressens qu’on est encore loin de transformer Marrakech en une ville à faible prolifération d’animaux malheureusement, mais j'espère que nous obtiendrons de l'aide pour pouvoir continuer."

7. Si cette récolte réussit, Karim ne recevra pas d'argent mais 1140 kg de croquettes, livrées depuis la plateforme logistique d’Animal Webaction au Maroc.

Animal Webaction dispose d'une plateforme logistique au Maroc, qui lui permet d'intervenir rapidement et de livrer des croquettes.

8. Sans réponse des fondations et organisations internationales, Karim se débat avec des cagnottes qui restent au point mort... Il compte sur cette récolte pour avoir des croquettes.

"Nous attendons toujours des réponses de plusieurs fédérations et fondations pour nous aider, mais la situation n’est pas du tout rassurante pour être honnête. Nous n'arrêtons pas de contacter des organisations, en vain. 

Nous faisons des cagnottes, nous avons par exemple Teaming, ça ne marche pas comme on le souhaiterait à vrai dire, je ne sais pas pourquoi pour être honnête.

C'est une crise sans précédent, le monde entier est touché et a peur donc donne moins, tout le monde a peur pour sa peau et ça se comprend, d’ailleurs je respecte énormément les gens qui continuent à nous soutenir malgré la crise, je les respecte énormément. Les collectes d’Animal WebAction sont indispensables à la survie des chats dont nous avons la charge."

9. Les récoltes lancées sur Animal Webaction échouent fréquemment.

Quand une récolte échoue, Animal Webaction ne peut pas Iivrer les produits récoltés, le bénéficiaire ne reçoit rien et les acheteurs sont remboursés. 

10. Au Maroc, les donateurs sont rares, et il n'y a ni fondations, ni subventions… Il est très difficile de trouver des financements pour des croquettes, beaucoup de chats restent mourir de faim dans la rue !

Si vous connaissez une fondation ou une ONG qui pourrait aider Karim, invitez-la à nous contacter pour que nous puissions les mettre en relation.

Si vous représentez une Fondation ou une ONG de protection animalière, s'il vous plait venez en aide aux chats de Karim, contactez-nous nous vous mettrons en relation !

Si vous souhaitez passer au refuge de Karim ou que vous voulez lui envoyer directement des croquettes ou un chèque, contactez-le via la page de l'association sur Facebook (note : l'aide directe se fait sous votre entière responsabilité).

11. Si vous faites un achat sur Animal Webaction, il sera protégé par nos garanties.