Un camion de croquettes pour sauver les chiens de la fourrière en Bosnie !

1. En Bosnie, Ajla n'a presque plus de croquettes pour nourrir les 80 chiens qui vivent à la fourrière. Ils vont mourir de faim si personne ne les aide !

"L'inflation actuelle en Bosnie est l'une des plus élevées au monde, tout est devenu si cher ! Les prix des croquettes en particulier crèvent le plafond, c'est tout simplement insoutenable. Il y a actuellement 80 chiens à nourrir à la fourrière et même si nous sommes 4 bénévoles à essayer de collecter des fonds pour subvenir à leurs besoins, nous n'y arrivons plus.

Les gens n'ont tout simplement pas d'argent ou de temps à consacrer aux animaux en ce moment, leurs priorités sont ailleurs. Il n'y a presque pas d'adoptions, nous n'en avons eu que deux au cours des derniers mois. D'ailleurs, nous avons constaté une augmentation des abandons pour les mêmes raisons... Les gens n'ont plus d'argent et ne peuvent plus s'occuper de leurs chiens; et les personnes qui nous aidaient auparavant avec des dons ne peuvent plus le faire aussi souvent non plus...

Bien que nous comprenions que la situation actuelle soit difficile pour tout le monde, cela signifie simplement que nous sommes à court d'options pour fournir suffisamment de croquettes à nos chiens... Aujourd'hui, les chiens mangent un mélange de croquettes et de pain rassis, mais notre stock s'épuise à vive allure et notre manque de moyens nous empêche d'en racheter ! Cette récolte doit réussir... Sans cela, il n'y aura pas de croquettes et sans croquettes, il n'y a pas de vie..."

2. L'agressivité des chiens augmente au fur et à mesure que le stock de croquettes diminue... Si aucune solution n'est trouvée, Ajla craint pour la vie des plus faibles !

"Chaque fois que nous recevons l'aide d'Animal Webaction, le changement est très visible. Les chiens mangent à leur faim et la haute qualité des croquettes leur permet de rester en bonne santé et en bonne harmonie les uns avec les autres. Mais dès que nous devons recourir à d'autres options et leur donner une nourriture de moindre qualité, des conséquences négatives s'ensuivent...

Lorsque nous avons commencé à nous impliquer à la fourrière, les chiens étaient extrêmement sous alimentés, tous entassés dans la même pièce, vivant dans leurs propres excréments, se battant pour de petites quantités de nourriture... Bien que les conditions se soient considérablement améliorées depuis notre implication, tous les chiens qui sont ici ont cet instinct de "survie du plus fort" en eux - qu'il s'agisse de chiens vivant à la fourrière depuis longtemps, ou de chiens sauvés des rues. Alors naturellement, dès que les croquettes commencent à manquer, ils ont recours à leurs vieux réflexes... et ils se battent.

Si l'inflation continue à ce rythme et que les dons ne reprennent pas, nous craignons que les chiens ne commencent à s'attaquer entre eux et que les plus forts s'en prennent aux plus faibles... Et quant aux chiens des rues, leur sauvetage deviendra également impossible. Comment pourrions-nous augmenter la population de chiens à la fourrière si nous ne pouvons pas nourrir ceux qui s'y trouvent déjà ? Dehors, les chiens risquent d'être attrapés et d'être emmenés dans d'autres fourrières, qui correspondent toujours à l'horrible description que je viens de vous donner... Très honnêtement, le succès de cette récolte est une question de vie ou de mort pour les chiens... littéralement."

3. Séparée de sa mère et abandonnée devant la fourrière, la petite Mumu a désespérément besoin de croquettes pour survivre.

"Mumu est une femelle de 3 mois, nous l'avons trouvée devant la fourrière et recueillie il y a un mois. Il est évident qu'elle a été séparée de sa mère de force... Elle était si petite et fragile quand nous l'avons trouvée que nous avons dû acheter du lait et de la nourriture spéciale pour qu'elle survive.

Elle s'améliore de jour en jour mais nous la trouvons souvent tremblante dans un coin de la fourrière... Elle reste très peureuse et traumatisée, et elle cherche constamment l'affection. Cette phase de sa croissance est crucial, si elle ne mange pas des croquettes de haute qualité en quantité, elle ne s'en sortira pas..."

4. L'inflation et la baisse des dons limitent considérablement les actions d'Ajla : elle dépend de cette récolte pour nourrir les chiens !

"Comment puis-je expliquer la situation actuelle ici en Bosnie... Le prix du carburant a augmenté d'environ 40%, il en va de même pour les produits de première nécessité comme l'huile, la farine... Faire des courses est devenu un véritable combat. Nous avions l'habitude de mettre de côté une partie de nos 4 salaires pour subvenir aux besoins des chiens, mais avec l'inflation, nous arrivons à peine à joindre les deux bouts...

Nous dépendons entièrement des dons d'amoureux des animaux pour continuer à subvenir aux besoins des chiens, mais, loin d'être constants auparavant, ils sont désormais devenus très irréguliers et dans des montants bien moins importants. La municipalité ne nous aide pas non plus, elle se contente de payer le loyer et le salaire de l'unique employé.

Si nous n'étions pas là pour collecter des fonds pour les chiens, à mon humble avis, cet endroit redeviendrait probablement ce qu'il était avant et les chiens souffriraient beaucoup... C'est difficile, nous sommes constamment en train de supplier les autres et nous avons l'impression que nos options sont réduites à néant ces derniers temps. Tout ce que nous demandons, c'est un peu d'aide pour nourrir nos chiens. Chaque chien nourri est un moment de fierté pour nous !"

5. Ajla ne demande pas d'argent, seulement des croquettes pour éviter que les chiens de la fourrière ne meurent de faim.

"J'ai toujours eu une relation particulière avec les animaux. Depuis toute petite, j'ai toujours eu des animaux et chaque fois que j'avais un peu de nourriture, je la donnais aux chiens et aux chats des rues. Comme Hadžići est un petit endroit, Nejira, Dalila, Aida et moi-même nous connaissions toutes et lorsque la fourrière a ouvert en 2014, nous avons décidé de concrétiser notre amour commun pour les animaux en y faisant du bénévolat.

Nous nous sommes battues pendant longtemps pour pouvoir entrer dans la fourrière, il y avait beaucoup de protestations et nous nous efforcions de récolter de l'argent pour les clôtures, les chenils, la nourriture.. Après un certain temps, le travailleur de la fourrière est venu vers nous, il nous a laissé entrer et nous ne sommes plus jamais parties depuis !

Malheureusement, après tant d'années d'engagement, l'aide de la municipalité fait toujours défaut. Ils ont ouvert cet endroit et ont considéré que leur travail était terminé à partir de ce moment-là... Nous nous partageons les tâches entre nous pour la collecte de fonds, la recherche de partenaires etc, tout cela pour le bien des chiens, mais sans davantage de soutiens, nos actions sont limitées..."

6. Si cette récolte réussit, Ajla ne recevra pas d'argent mais 1440 kg de croquettes, livrées depuis la plateforme logistique d’Animal Webaction en Bosnie.

Animal Webaction dispose d'une plateforme logistique en  Bosnie qui lui permet d'intervenir rapidement et de livrer des croquettes.

7. Les dons privés et le soutien des associations partenaires ont diminué. Ajla et les autres bénévoles nous supplient d'intervenir !

"La liste des établissements auxquels nous avons demandé de la nourriture est énorme, nous avons demandé aux restaurants, aux usines agroalimentaire, en vain. La seule aide que nous recevons est celle d'une association en Allemagne, mais ils sont eux-même impactés par la baisse des dons et ne peuvent plus nous aider aussi fréquemment qu'avant.

Les dons des particuliers ont beaucoup baissé et ne sont plus aussi réguliers qu'avant. À ce stade, notre seule option est de mendier votre aide et celle du bon peuple français... Nous espérons vraiment que notre appel sera entendu !" 

8. Les récoltes lancées sur Animal Webaction échouent fréquemment.

Quand une récolte échoue, Animal Webaction ne peut pas Iivrer les produits récoltés, l'organisateur ne reçoit rien et les acheteurs sont remboursés.

9. En Bosnie, les chiens errants sont torturés et tués illégalement dans l'indifférence générale...

Si vous connaissez une fondation ou une ONG qui pourrait aider Ajla, invitez-la à nous contacter pour que nous puissions les mettre en relation.

Si vous représentez une fondation ou une ONG de protection animalière, s'il vous plaît venez en aide aux chiens de Zunovnica, contactez-nous nous vous mettrons en relation !

Si vous souhaitez passer à la fourrière de Zunovnica et aider Ajla ou que vous voulez lui envoyer directement des croquettes ou un chèque, contactez-la via Facebook (note : l'aide directe se fait sous votre entière responsabilité).

10. Si vous faites un achat sur Animal Webaction, il sera protégé par nos garanties