Nous ne pouvons pas laisser les chats des rues et du refuge de Corinne mourir de faim !

1. Au Maroc, Corinne n'a presque plus de croquettes pour nourrir les 700 chats des rues qui dépendent d'elle. Ils vont mourir de faim si personne n'intervient !

“On couvre plus de 18 quartiers au total sur Essaouira et ses environs, ce qui représente environ 700 chats à nourrir : c’est énorme ! Et malheureusement ce chiffre ne cesse d’augmenter à cause des abandons. Les gens jettent les chats devant les maisons de certains parrains et marraines de quartier, ou directement sur les sites de nourrissage. Même les résidents français abandonnent leurs animaux quand ils doivent rentrer… Un chat qui s’est habitué au confort et à la chaleur d’une maison, à un canapé, on le remet dans la rue à la moindre difficulté… C’est terrible.

C’est très difficile de faire face à ce taux d’abandons, mais ça l’est encore plus de voir la misère et les maltraitances que les chats subissent au quotidien. Beaucoup sont battus, empoisonnés… Quand on fait les nourrissages, les gens nous disent “on ne veut plus des chats, débrouillez-vous, sinon on va les empoisonner”. Certains tiennent parole, d’autres se contentent de vider les bols d’eau, ou de les remplir avec du gravier… 

A toutes ces difficultés rencontrées sur le terrain, s’ajoutent bien entendu les difficultés financières. Les dons que je reçois sont très faibles et en parallèle, le prix des croquettes explose… Notre stock est épuisé depuis deux semaines, on achète au compte-goutte et on est obligés de réduire les quantités distribuées… Les chats des rues ne pourront pas tenir longtemps comme ça, et nous non plus ! Nous sommes pieds et poings liés. Sans cette récolte, le nourrissage des errants devra prendre fin...”

2. Dans son refuge, Corinne s'occupe également de 260 chats très vulnérables : eux aussi sont menacés par le manque de croquettes !

“J’ai 260 chats à ma charge au refuge à l’heure actuelle. Je sers de dispensaire… On m’appelle tout le temps, le jour, la nuit, à n’importe quelle heure. Je n’ai aucun moment de répit ou de repos. En moyenne, je fais un sauvetage par jour. Certains chats sont remis sur leur secteur d’origine avec la méthode TNR (capture-stérilisation-remise en liberté), mais cela représente un nombre très faible. La plupart des chats que je prends en charge sont de toute façon handicapés ou malades et ne peuvent pas être relâchés dans la rue.

Je ne peux pas vivre dans ma bulle et tourner les talons face à un animal dans le besoin. Pourtant, le manque de moyens actuel m’y oblige… Je suis contrainte de dire non à certaines arrivées d’animaux au refuge, parce que je ne peux plus suivre financièrement. En un an de temps, le budget croquettes du refuge a doublé ! Et les dons que je reçois couvrent à peine 10% des besoins... Alors je fais du rafistolage, j’achète ce que je peux,  je change de marque, la qualité baisse... Ça ne convient pas aux chats, ces derniers ont la diarrhée et s'affaiblissent de jour en jour... "

3. Un mauvais cas de coryza a rendu Mimouni aveugle... incapable de se débrouiller seule, elle ne survivra que si Corinne trouve des croquettes !

"Mimouni est une petite chatte d'environ un an. Elle m'a été remise par une marraine de quartier, les 2 yeux énormes et pleins de pus, résultat d'un coryza non soigné dans la rue... Après une période de traitements et de convalescence de 2 mois, Mimouni est en bien meilleure forme que quand nous l'avons trouvée, mais elle a malheureusement perdu la vue. Elle ne peut plus retourner dans la rue désormais puisqu'elle ne peut plus se débrouiller toute seule. Sa survie dépend entièrement de moi et des croquettes que je peux me procurer !"

4. Baisse des dons, inflation galopante... Corinne n'arrive plus à suivre ! Elle ne peut compter que sur cette récolte pour nourrir ses chats.

“J'ai de moins en moins de dons au global et je pense que l’inflation y est pour beaucoup. J’ai quelques dons “miam miam” comme je les appelle, c'est-à-dire 20 euros par mois pour nourrir un chat, mais très peu ! Et seulement un tiers de mes chats est parrainé, pour les stérilisations et les rappels de vaccins. Par définition, ce ne sont donc pas des dons fréquents non plus…

Faute de moyens, je suis en retard de stérilisation au refuge, dans les rues, partout. Pour les croquettes, je les prends à crédit et je les rembourse plus tard comme je peux… Je prends de plus en plus sur mes réserves mais à un moment, il n’y en aura plus... Et les fournisseurs ne peuvent pas non plus attendre indéfiniment pour être remboursés !

Malheureusement j’ai aussi de moins en moins de temps pour publier sur les réseaux. Je passe mon temps à traiter des urgences… Je fais de mon mieux mais je gère tout de front, et seule. Je ne peux pas faire plus que ce que je fais déjà en une journée ! J’ai terriblement besoin de votre aide car il n’y a que vos récoltes qui fonctionnent, autrement, personne ne veut m’aider à payer les croquettes…”

5. Corinne ne demande pas d'argent, seulement des croquettes pour éviter que les chats ne meurent de faim.

"La création du refuge s’est imposée à moi, au fur et à mesure que j’étais témoin de la souffrance des animaux ici au Maroc. J’aurais pu vivre dans ma bulle et faire comme si de rien n’était… mais je n’ai pas réussi ! En France, on n’y est pas (ou peu) confrontés mais ici, la détresse animale est partout. Aucun programme de stérilisation n’est mis en place par les autorités, les animaux se reproduisent, les maladies pullulent… Et le nombre élevé d’animaux errants (aussi bien chiens que chats), engendre une cohabitation difficile avec la population locale qui n’est pas sensibilisée à ces questions.

Une loi TNR a pourtant été votée il y a quelques mois, mais rien n’a été mis en place pour le moment. Les chiens sont encore capturés et euthanasiés… Les chats eux, sont heureusement épargnés pour le moment. Quoi qu'il en soit, le sort de ces animaux dépend surtout des initiatives d’associations privées, ou de bénévoles indépendants comme moi-même. Nous devons nous débrouiller seuls pour essayer d’enrayer le phénomène de reproduction incontrôlé des errants. Personnellement, cela fait dix ans que j’essaie de faire bouger les choses au Maroc. J’ai commencé à Agadir en tant que bénévole au sein d’une autre association, où je m'occupais déjà d'un programme de stérilisation sur place. Puis j’ai fini par me lancer en solo et créer mon propre refuge ici à Essaouira, où je continue les stérilisations auxquelles je tiens tant.

Je me sens utile dans mes actions auprès des animaux, j’apporte de l'aide et du réconfort à des âmes sans défense, qui m’en apportent en retour. Mais ce travail est éreintant. J’ai bientôt 60  ans, je suis atteinte d’une maladie chronique, les journées sont longues et épuisantes… J’ai très peu de temps pour moi et ma famille et je me demande toujours : qu’adviendra-t-il de mes chats si je disparais ?... "

6. Si cette récolte réussit, Corinne ne recevra pas d'argent mais 920 kg de croquettes, livrées depuis la plateforme logistique d’Animal Webaction au Maroc.

Animal Webaction dispose d'une plateforme logistique au Maroc, qui lui permet d'intervenir rapidement et de livrer des croquettes.

7. Malgré ses efforts et ceux de ses soutiens, Corinne n'a plus les moyens d'acheter des croquettes !

“Je reçois l’aide d’une fondation basée en Suisse pour les stérilisations des chats errants d’Essouira, cette dernière prend en charge une partie des factures. En dehors de ça, je n’ai que quelques donateurs privés qui m’aident mensuellement à hauteur de petits montants (Teaming etc) ou ponctuellement pour le règlement de factures vétérinaires.

J'ai bien contacté d’autres fondations étrangères pour obtenir des dons de médicaments, de cages ou autre, mais rien n’a fonctionné. Et pour les croquettes, c’est une vraie galère ! C’est simple, très peu de gens pensent à donner pour les croquettes… Je n’ai que quelques dons “miam miam” à hauteur de 20 euros mensuellement et vous imaginez bien qu’avec 260 chats au refuge et plus de 700 dans les rues, ce n’est malheureusement pas suffisant… Vos collectes, c’est le seul moment où je peux souffler un peu, et m’assurer que mes chats aient assez à manger sur la durée !”

8. Les récoltes lancées sur Animal Webaction échouent fréquemment...

Quand une récolte échoue, Animal Webaction ne peut pas livrer les produits récoltés, le bénéficiaire ne reçoit rien et les acheteurs sont remboursés.

9. Au Maroc, les donateurs sont rares, et il n'y a ni fondations, ni subventions... Il est très difficile de trouver des financements pour des croquettes, beaucoup de chats restent mourir de faim dans la rue ! 

Si vous connaissez une fondation ou une ONG qui pourrait aider Corinne, invitez-la à nous contacter pour que nous puissions les mettre en relation.

Si vous représentez une Fondation ou une ONG de protection animalière, s'il vous plaît, venez en aide aux chats dont s'occupe Corinne, contactez-nous et nous vous mettrons en relation !

Si vous souhaitez rencontrer Corinne ou que vous voulez lui envoyer directement des croquettes ou un chèque, contactez-la sur Facebook (note : l'aide directe se fait sous votre entière responsabilité).

10. Si vous faites un achat sur Animal Webaction, il sera protégé par nos garanties.