Ne laissons pas les chiens dont s'occupe Karim dans son refuge et dans les rues mourir de faim !

1. Au Maroc, Karim n'a presque plus de croquettes pour nourrir les 120 chiens de son refuge, ils mourront de faim si personne ne les aide !

"Ces dernières semaines, on a dû secourir beaucoup de chiens errants à cause des ramassages organisés par la mairie. On les a récupérés et emmenés au refuge, mais la plupart sont dans un état terrible : fractures, hématomes, entorses… Et forcément, plus de chiens au refuge, c’est aussi plus de besoins. Plus de nourriture, plus de soins… Là, il nous reste à peine une quinzaine de sacs de croquettes. Autant dire qu’on en a pour 3 ou 4 jours, pas plus.

Ça fait déjà une semaine qu’on rationne les portions, qu’on essaye de les diluer pour que ça tienne un peu plus longtemps. Mais ça ne suffit pas. Les chiens ont faim, et on voit bien les conséquences : certains tombent malades, ils ont plus de diarrhées. Et puis il y a l’agressivité qui monte. Ils se battent pour de la nourriture, ils se défendent. Ils sont affamés, ils veulent manger, c’est tout...

On a entre 3 et 10 chiens par box. On fait tout pour bien les associer, on essaye d’anticiper les conflits, mais avec la faim, ça ne suffit pas. Ils sont à bout. Et honnêtement, ce qui m’angoisse le plus, c’est l’idée qu’on puisse en arriver à relâcher des chiens dans la rue, juste pour éviter qu’ils ne se battent entre eux au refuge... Ce serait insupportable."

2. Mask est paralysé à vie, le refuge est sa seule option... Chaque croquette est essentielle pour qu’il puisse survivre.

"Mask est un jeune chien qui est avec nous au refuge depuis deux mois maintenant. On l’a trouvé sur la route de Tahanaout, après qu’il ait été percuté par un véhicule. Le choc a été terrible : il est paralysé.

Malheureusement, il restera probablement paralysé à vie. On fait tout notre possible, on essaye de travailler sur sa réhabilitation, dans l’espoir de voir une amélioration, mais pour l’instant, il n’y a pas de réel progrès. Ce dont il a besoin aujourd’hui, c’est de manger, de reprendre des forces pour tenir bon. C’est vital pour lui."

3. Dans les rues, une centaine de chiens soutenus par l'association risquent de tout perdre : le manque de croquettes les met en danger de mort  !

"On s’occupe d’une centaine de chiens dans les rues, et eux aussi subissent de plein fouet le manque de croquettes. Dès qu’on doit réduire nos distributions, leur survie est en jeu. Ils n’ont pas d’autre choix que de fouiller les poubelles, ce qui les expose aux parasites et aux maladies. Et puis il y a les bagarres : pour un bout de nourriture ou pour voler celle d’un autre, ils deviennent agressifs...

Ces bagarres, ça laisse des traces : des blessures aux oreilles, aux yeux… Ça ne passe pas inaperçu. Et quand ces chiens posent problème dans leur environnement, la mairie intervient. Et là, c’est direction la fourrière… On connaît la suite. C’est un cercle vicieux. Quel que soit l’angle, si on ne peut plus les nourrir, ces chiens sont condamnés !"

4. Asphyxié par la perte d’un donateur majeur et des dettes croissantes, Karim ne peut plus nourrir les chiens...

"Notre situation financière est devenue catastrophique. On a perdu un gros donateur, qui couvrait à lui seul 50 % de nos charges. Cette perte nous oblige à tout revoir. On doit repousser des sauvetages, différer des interventions chirurgicales… On réduit aussi nos stérilisations. Tout est remis en question.

On a des dettes qui s’accumulent. Des factures en retard chez le fournisseur de croquettes, de pâtés, de friandises… Et c’est pareil pour les antiparasites, les anesthésiants : on est à découvert. C’est frustrant, vraiment. Quand j’ai commencé à m’impliquer, je pensais que la nourriture serait la base, une évidence, la chose la plus simple à obtenir. Mais non. C’est notre plus gros poste de dépense et chaque mois, c’est la même angoisse, la même question : est-ce qu’on va réussir à nourrir nos chiens ? 

Sans cette sécurité alimentaire, on n’a aucune marge de manœuvre. Impossible de penser à long terme, de lancer des programmes durables. On est toujours dans l’urgence. Pourtant, notre but, c’est de pouvoir nous concentrer sur les sauvetages, les stérilisations, les opérations… Mais sans approvisionnement stable, tout reste bloqué ! Moralement, c’est vraiment dur. Je suis obligé de tenir, car ces animaux n’ont personne d’autre. Mais je suis épuisé..."

5. Karim ne demande pas d'argent, seulement des croquettes pour éviter que les chiens meurent de faim.

"Ce qui m’a poussé à m’impliquer dans la protection animale, c’est l’état dans lequel sont les animaux ici... Au Maroc, il suffit de marcher dans la rue pour comprendre à quel point il y a une urgence. On voit des chats errants ravagés par le coryza, des chiens blessés, des animaux accidentés qui restent là, sans aide. C’est quelque chose qu’on ne peut pas ignorer quand on le voit de ses propres yeux.

Au départ, j’ai commencé en donnant un coup de main dans une association locale. Mais très vite, je me suis dit que je voulais faire plus. C’est comme ça qu’est née l’Arche de Noé, en 2015. Aujourd'hui, nos actions commencent à faire une vraie différence.

On retire des animaux des rues, on sensibilise les gens, sur les réseaux comme sur le terrain. On prend en charge les blessés, parce qu’ici, il n’y a pas de service d’urgence pour eux. Les solutions sont brutales : soit on les laisse mourir, soit on les élimine. Voilà pourquoi ce qu’on fait est essentiel. Chaque jour, on sauve des vies qui n’auraient aucune chance sans nous..."

6. Si cette récolte réussit, Karim ne recevra pas d'argent mais 2300 kg de croquettes, livrées depuis la plateforme logistique d’Animal Webaction au Maroc.

Animal Webaction dispose d'une plateforme logistique au Maroc, qui lui permet d'intervenir rapidement et de livrer des croquettes.

7. Les récoltes lancées sur Animal Webaction échouent fréquemment.

Quand une récolte échoue, Animal Webaction ne peut pas Iivrer les produits récoltés, le bénéficiaire ne reçoit rien et les acheteurs sont remboursés. 

8. Au Maroc, les donateurs sont rares, et il n'y a ni fondations, ni subventions… Il est très difficile de trouver des financements pour des croquettes, beaucoup de chiens restent mourir de faim dans la rue !

Si vous connaissez une fondation ou une ONG qui pourrait aider Karim, invitez-la à nous contacter pour que nous puissions les mettre en relation.

Si vous représentez une Fondation ou une ONG de protection animalière, s'il vous plait venez en aide aux chiens de Karim, contactez-nous nous vous mettrons en relation !

Si vous souhaitez passer au refuge de Karim ou que vous voulez lui envoyer directement des croquettes ou un chèque, contactez-le via la page de l'association sur Facebook (note : l'aide directe se fait sous votre entière responsabilité).

9. Si vous faites un achat sur Animal Webaction, il sera protégé par nos garanties.