Perte de poids, douleur à une dent, inflammation dans la bouche : le pauvre Léonard a un calicivirus !
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Animal Webaction s'est rendu sur place le 04 janvier 2025 et confirme la situation décrite ci-dessous.
"On nourrit une centaine des chats des rues à Marrakech. On subit pas mal d'incivilités au quotidien dans nos actions pour eux : des gamelles volées, des bols d'eau cassés... En terme de gestion, c'est vraiment compliqué. Mais le plus dur, c'est trouver de quoi nourrir toutes ces bouches affamées !
Et justement en ce moment, on n’a plus de croquettes. En tout cas, plus assez pour faire le lien entre le refuge et les distributions dans la rue. Donc on a dû arrêter de nourrir les chats des rues… ça fait déjà une semaine. Comme si cela ne suffisait pas, il y a une grosse recrudescence de coryza en ce moment.
La suite, on la connaît : moins les chats mangent, plus leur immunité baisse, et plus ils risquent d’attraper le virus... C’est un cercle vicieux ! Il nous faut absolument des croquettes. Pour pouvoir nourrir les chats, et éviter une épidémie qui ferait encore plus de dégâts. Le compte à rebours est lancé..."
"On a fait beaucoup de sauvetages ces derniers temps. Même si on dit qu’on ne peut plus, les gens continuent à nous ramener des chats. Et moi, face à un animal en détresse, je ne peux pas fermer les yeux. Alors on les prend, on essaie de les soigner, mais ça devient vraiment difficile…
Les chats malades engendrent des frais supplémentaires : ces dernières semaines, on a dû faire plusieurs énucléations et traiter les dégâts du coryza. Chaque chirurgie coûte cher, sans parler des antibiotiques, des compresses, de la bétadine, des anesthésiants… On n’y arrive plus.
Et qui dit plus de chats, dit aussi plus de croquettes. Ça fait déjà deux semaines que je rationne les portions au refuge, et je viens de vider le dernier sac ! Même la pâtée, je n'en ai plus... Les chats ne mangent pas assez, ils tombent malades, ils se battent davantage… Il faut absolument que je trouve une solution. Cette situation là, en 10 ans d'existence, on ne l'a jamais connue..."
"Max est un mâle de 2 ans, on l'a récupéré dans la rue il y a quelques jours seulement. Son état est alarmant : un cancer à l’oreille, un autre de la peau… Une double bataille qu’il va devoir mener.
Son traitement va débuter, mais le chemin sera long et incertain. Tout ce qu’on espère, c’est que le cancer ne se propage pas davantage...
Pour avoir une chance de s’en sortir, Max a besoin de reprendre des forces. Des croquettes, c’est vital pour qu’il puisse se relever et affronter ce combat."
"On n’a aucun financement régulier. La seule exception, c’est Teaming : 165 euros par mois. Une goutte d’eau quand on a déjà plus de 350 animaux à charge au refuge, sans compter ceux dans la rue... Et ce ne sont pas que des chats : on a aussi des chiens, des équidés… Autant dire que c’est ingérable.
Quand j’ai ouvert le refuge il y a dix ans, mon activité hôtelière permettait de tout financer. Mais depuis le COVID et la chute du tourisme, tout s’est effondré. On n’a jamais réussi à se relever. Aujourd’hui, pour couvrir les besoins des animaux, je m’endette : auprès des fournisseurs, des amis, de la famille. C’est devenu notre seul “plan de financement”, mais ça ne peut plus durer.
Je dois tout réduire : le personnel, les stérilisations, les interventions, les sauvetages… même les besoins essentiels. Les dettes, entre la nourriture et les soins vétérinaires, sont astronomiques ! Si ça continue, je n’aurai pas d’autre choix que de fermer le refuge. Ou de relâcher les animaux en bonne santé, pour ne garder que les malades... C’est invivable. On ne tiendra pas comme ça !"
"C’est la souffrance animale qui m’a poussé à m’impliquer, à créer mon association, mon refuge. Tout simplement. En 10 ans, je suis convaincu qu’on a contribué à réduire le nombre de chats errants à Marrakech, et j’en suis fier. Vraiment. Le refuge est spacieux, bien entretenu, et les animaux y trouvent un cadre de vie agréable. Les handicapés, par exemple, peuvent finir leurs jours dans un endroit calme et sécurisé. Ça, c’est une vraie satisfaction.
Mais on voudrait faire tellement plus. Plus de stérilisations dans la rue, à Marrakech et au-delà, pour réduire les naissances durablement. Au refuge, on rêve aussi de nouvelles quarantaines pour les chats malades, les chats aveugles, et même pour les chiens. Mais sans moyens, tout ça reste des projets, voire des rêves...
Les animaux ont besoin de moi, c’est pour eux que je continue. Mais combien de temps encore je pourrai tenir, je l’ignore…"
Animal Webaction dispose d'une plateforme logistique au Maroc, qui lui permet d'intervenir rapidement et de livrer des croquettes.
Quand une récolte échoue, Animal Webaction ne peut pas Iivrer les produits récoltés, l'organisateur ne reçoit rien et les acheteurs sont remboursés.
Si vous connaissez une fondation ou une ONG qui pourrait aider Karim, invitez-la à nous contacter pour que nous puissions les mettre en relation.
Si vous représentez une Fondation ou une ONG de protection animalière, s'il vous plaît, venez en aide aux chats de Karim, contactez-nous, nous vous mettrons en relation !
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Récolte vérifiée Cette récolte a été contrôlée, Animal Webaction s'est déplacé au refuge
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Protéines | 28,0 % |
Graisses | 10,0 % |
Fibres brutes | 2,5 % |
Cendres | 12,5 % |
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