Porteur d’une grave maladie, Jules doit absolument être ménagé !
FF0000">Attention ! Si cette collecte échoue, tout sera perdu, les donateurs seront remboursés et rien ne sera livré, il est peu probable que les animaux survivent.
En Tunisie, 130 chiens vont mourir de faim dans le refuge FSM !
Le refuge FSM à Djerba est en perdition depuis que sa présidente mécène est détenue en Lybie, les caisses sont vides...
Au 24 janvier, il n'y aura plus rien à manger !
Les cagnottes ont échoué, il n'y a pas de subvention, et les fondations internationales refusent d'intervenir en Tunisie...
Cette collecte est donc la toute dernière chance, si elle échoue, nous ne pourrons pas garantir la survie des chiens à court terme.
Nous voulons livrer en devons payer le transporteur, sinon aucune croquette ne sera livrée.
Ces chiens méritent-ils de mourir ? Non !
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Il ne reste que 26 sacs de croquettes, de quoi tenir seulement 10 jours pour nourrir les 130 chiens, après c'est la famine !
Le refuge FSM est situé à Djerba en Tunisie, il recueille actuellement 130 chiens.
Une précédente collecte avait permis de financer une livraison de croquettes, mais elles ont toutes été consommées, il ne reste plus que quelques jours de croquettes pour nourrir les animaux.
Tiziana a fondé le refuge FSM qu'elle financait elle-même avant son arrestation en Libye.
Jusqu’à l’été 2016, le refuge fonctionnait très bien, il était personnellement financé par Tiziana, sa fondatrice et mécène.
Mais son dernier déplacement professionnel en Libye a viré au cauchemar ! Elle a été enlevée par une milice et est depuis détenue sur place.
Au moment de son arrestation, elle a simplement eu le droit d’envoyer un SMS à Isabelle, une des bénévoles sur place : "Je viens d'être arrêtée, je vous en prie, protégez mes bébés au refuge..."
Tiziana finançait le fonctionnement du refuge avec ses fonds personnels, c'est elle qui payait la nourriture, les salaires... Depuis son arrestation il n'y a plus d'argent...
Depuis cinq mois, Tiziana a été placée en résidence surveillée, elle peut communiquer avec l'extérieur mais elle a interdiction de quitter la Libye.
En Tunisie, la protection animale est balbutiante et les animaux sont très mal considérés : peu de gens font des dons pour cette cause. Depuis le printemps arabe, le pays est ruiné... Vu la situation, une aide publique pour les animaux est impensable.
Le refuge a bien sollicité plusieurs fondations internationales, mais aucune d’entre elles n’acceptent d’intervenir dans ce pays qu'elles jugent désormais trop instable...
Quant aux appels aux dons lancés en urgence sur Internet ils n'ont pas eu de succès...
Cette collecte est donc bien la toute dernière chance de sauver les chiens, si elle échoue il n'y en aura pas d'autres !
Mimmo est le dernier resté sur place au quotidien, Il lutte désespérément pour tenter de sauver ces animaux de la mort.
Après l’arrestation de Tiziana, les salariés qui travaillaient au refuge n'ont plus été payés, ils sont partis, abandonnant chats, chiens et dromadaire à leur triste sort…
Jusqu’à la fin du mois de mai dernier, il y avait encore un salarié et une bénévole, Isabelle, pour s’occuper des 130 chiens du refuge avec Mimmo.
Mais à cause de soucis de santé, le salarié a fini par partir, et après plusieurs mois harassants à veiller sur tous les animaux dans la journée et assurer leur subsistance, après 18 mois Isabelle a à son tour eu besoin de prendre du repos.
Mimmo ne pouvait pas gérer tout le refuge tout seul… Tiziana a pu trouver un bénévole italien, Marco, pour prêter main-forte à Mimmo pendant 2 mois, mais que va-t-il se passer ensuite ?
Un des avantages des croquettes est de faciliter la distribution en multipliant les points de nourrissage dans le refuge.
Si nous n’arrivons pas à livrer ces croquettes, la seule alternative pour nourrir les chiens sera de leur préparer une pâtée à base de riz et de carcasses de poulet.
« Pour bien faire, il faut préparer méticuleusement les carcasses pour en faire de petits morceaux et en retirer les os dangereux afin ne pas provoquer des hémoragies chiens. Il faut ensuite cuire le riz. Faire tout cela pour 130 chiens, c'est un gros travail nous ne sommes plus assez nombreux au refuge pour le faire ».
Malheureusement, impossible d’avoir 130 carcasses chaque jour : sans croquettes, il y aura immanquablement des bagarres pour l’accès à la nourriture !
Il y a déjà eu des bagarres au refuge par le passé. Plus les animaux ont faim et plus les morsures sont violentes !
Quand les chiens ne mangent pas, ils sont tenaillés par la faim et deviennent agressifs.
Les plus forts empêchent les plus faibles d’accéder aux gamelles et des bagarres éclatent.
« Ça peut très mal finir » raconte Tiziana depuis la Lybie. «On a parfois de très sérieuses blessures, qui nécessitent des soins d’urgence chez le vétérinaire, des points, voire une amputation. »
Une meute de chiens peut même s’attaquer à un animal plus faible pour le dévorer.
Sans argent, sans bénévoles, à terme le refuge est condamné, il va falloir évacuer les chiens... Mais pour aller où ?
En Tunisie, la plupart des animaux abandonnés vivent dans la rue, le pays ne compte que quelques rares refuges qui sont tous saturés, et les adoptions sont rares.
Il faudrait évacuer les chiens vers l'Europe, mais ils sont très nombreux et le rapatrirement va prendre du temps. Il faut trouver des adoptants, remplir les confitions administratives (vaccins, transport...).
Toute cela est encore situation de sa présidente en Libye.
A court terme, il n'y a pas de solution pour évacuer les chiens, il faut donc bien les nourrir en attendant !
Comme Tiziana est détenue en Lybie, elle ne peut plus travailler et l’association n’a plus aucune autre ressource que les dons…
Malheureusement, et bien qu’ils n’aient jamais été très élevés, ceux-ci s’amenuisent encore et encore !
« Nous avons réussi à réunir de quoi payer le loyer de décembre, mais il ne reste rien pour celui de janvier. Sans parler des factures d’eau ou d’électricité », rapporte Tiziana.
« Si nous ne régularisons pas notre situation, nous serons expulsés avec nos 130 chiens. Nous n’avons nulle part où aller, ce serait une catastrophe ! »
En Tunisie, une partie de la population voit les chiens comme des parasites dont il faut se débarrasser. Rejetés, beaucoup de chiens vivent dans la rue.
Affamées les pauvres bêtes se rapprochent d'habitants qui les chassent, ainsi il n'est pas rare de voir des enfants lancer des pierres sur les chiens. La plupart d'entre eux meurent dans la rue sous les roues des voitures, les plombs de la police ou encore d'épuisement.