Maigreur, coryza, calicivirus : la pauvre Bowie n’est pas épargnée !
672 sachets
de viande offertes
672 sachets
de viande nécessaires
Ne laissons pas ces félins sans nourriture pour cet hiver !
Dans le Vaucluse, depuis 2006, l'ABCDA recueille les chats abandonnés, maltraités, les chats des rues ou encore les chats dont les propriétaires sont décédés ou ne veulent plus. D'une capacité maximum de 300 chats, ce refuge est une « maison de retraite » destinée à permettre aux félins de passer leur fin de vie dans les meilleures conditions.
Le refuge de Suzanne
La présidente, Suzanne, à l'origine de ce projet, voue « tout son temps et son énergie à ses protégés », comme le souligne Françoise, une bénévole, avant de poursuivre « elle vit d'ailleurs à côté du refuge, dans des conditions précaires ».
Sans salariés, le refuge fonctionne avec la seule implication de quinze bénévoles. Et au-delà de cette « maison de retraite pour chats », comme l'indique Françoise, « puisque nous ne faisons pas d'adoptions», l'association est également régulièrement sollicitée par des personnes souhaitant garder leur animal mais n'ayant plus les ressources financières de les assumer.
Des nourrisseurs qui manquent de moyens
Par ailleurs, l'ABCDA vient aussi en aide aux personnes nourrissant des félins sur des points de nourrissage ; cinq à six sites avec une quinzaine de chats à chaque fois sont ainsi concernés.
Mais la plupart des nourrisseurs ont de faibles revenus et la nourriture représente un budget difficile à supporter. C'est ainsi le cas de Françoise, qui nourrit une quinzaine de chats sur un site. En invalidité, ses revenus sont « très légers », et la nourriture donnée par l'association est plus que bienvenue.
Enfin, le budget nourriture destinée aux chats du refuge est considérable, et par conséquent très lourd à supporter pour la structure.
Si la collecte de sachets de nourriture réussit, l'association pourra poursuivre son action tout en permettant aux chats des rues d'être nourris régulièrement.