Catastrophe ! Nadine n'a presque plus de croquettes pour nourrir les 400 chats des rues qui en ont besoin...
550 kg
de granulés offerts
550 kg
de granulés nécessaires
Sans votre soutien, que vont manger les chevaux pendant les mois à venir ?
Créée il y a trois ans près de Bains-les-Bains, dans les Vosges, l'association Isis vient en aide aux équidés victimes de mauvais traitements ou destinés à la boucherie. Aujourd'hui, ce sont 19 pensionnaires dont s'occupent Virginie, la présidente, Juliette, sa sœur et Didier, le papa, dont les trois-quarts de la pension de retraite sont consacrés à l'association.
Virginie, Juliette et Didier : les chevaux avant tout
Le trio est bel et bien le noyau dur de l'association. Didier est ainsi tous les jours sur place, veillant à ce que ses protégés se portent bien et ne manquent de rien. Virginie et Juliette se relaient quant à elles et viennent à tour de rôle, avant leur travail, le soir et le week-end. Pour Virginie, « les chevaux passent avant tout ! ».
Virginie utilise également une partie de son salaire pour financer les différents frais de l'association. Entre la nourriture et les soins, le budget est important et les dons sont malheureusement insuffisants pour faire face. Ainsi, comme le souligne Virginie, « le mois dernier, nous avons acheté pour 350 € de foin, et il n'en reste déjà presque plus. Nous avons bien reçu un don de 60 € qui nous a permis d'acheter une botte et demi de foin, mais nous finançons le reste avec nos revenus, et c'est de plus en plus difficile ! ».
De gros frais vétérinaires et plus rien à manger
Et le fait est que les chevaux mangent beaucoup plus en hiver, et ce d'autant plus que la plupart des protégés de Virginie et sa famille ont vécu l'enfer, sont vieux ou encore très jeunes. Dans tous les cas, ils ont besoin d'être complémentés en granulés et en vitamines pour reprendre des forces et grandir correctement.
Virginie de souligner « les vieux chevaux qui ont des problèmes de dentition ont des problèmes pour manger le foin et doivent recevoir un apport en granulés. Tout comme les poulains, qui doivent être complémentés pour leur croissance ».
Mais les finances ne suivent plus ! L'association a dû faire face récemment à d'importants frais vétérinaires et il n'y a plus rien à manger dans les prés. D'où l'inquiétude de Virginie « On ne va pas s'en sortir si ça continue ! ».
Si la collecte de granulés réussit, Virginie, Juliette et Didier auront de quoi nourrir leurs protégés cet hiver.