Né dans la rue, Gavroche est tombé malade et a de grosses difficultés respiratoires…
950 kg
de granulés offerts
950 kg
de granulés nécessaires
L'ADADA est une structure unique en France, ne la laissons pas tomber !
L’association ADADA a été créée en 1968 à Ambert, dans le Puy-de-Dôme (63), pour réhabiliter l’âne, évincé des campagnes par les machines agricoles. Depuis 2002, un refuge dédié à cet animal a été ouvert pour recueillir des ânes abandonnés, sauvés de la boucherie ou retirés pour maltraitance.
« Chaque animal reste ici au moins 6 mois, le temps d’être identifié, stérilisé, vacciné, soigné si besoin et surtout rééduqué en vue d’une adoption dès que c’est possible », explique Marinette, la présidente. « Au début, il y avait 5 hectares et nous pensions nous limiter à 30 ânes... Il y en a aujourd’hui plus de 300 ! Il y a énormément de travail ! »
Marinette et Étienne, anges gardiens des ânes
Présidente depuis 1999, Marinette s'investit totalement dans son action, aidée de cinq ou six bénévoles, et n'a d'ailleurs pas pris un seul jour de vacances depuis cette date. Les seuls journées « off » qu'elle s'accorde, souligne-t-elle, sont « les quelques jours passés au Salon de l'agriculture, même si ce n'est pas vraiment reposant ! ».
Des ânes récupérés dans des états catastrophiques...
Pas assez d’argent pour financer les achats de granulés
La moindre dépense basique doit être multipliée par 300, ce qui transforme la gestion des ressources financières en véritable casse-tête. « C’est très stressant. La nuit, je me demande comment je vais faire… » avoue Marinette.
« Les adhésions financent la revue ; pour le foin, nous avons mis en place un système de souscription ; mais nous n’avons plus rien pour acheter les granulés, constate la présidente. Pourtant, ils nous sont indispensables pour administrer aux ânes l’octalys, un médicament qu’ils doivent absolument prendre tout l’hiver pour les protéger de la myopathie atypique. » L’association est dans l’impasse.
Marinette remercie d'avance tous ceux qui permettront au refuge de continuer à nourrir tous les ânes sauvés aux quatre coins de la France.