Victime de fortes diarrhées, Vidok a beaucoup maigri…
300 kg
de croquettes offertes
300 kg
de croquettes nécessaires
Sans votre aide, que vont manger les chiens de l’association dans les prochains mois ?
Sensible à la cause animale depuis toujours, Christelle stérilisait sur ses fonds personnels les chats errants des villages alentour.
C’est parce qu’elle ne supportait plus de voir ses protégés empoisonnés ou tués par des chasseurs qu’elle s’est mise à les mettre systématiquement à l’abri chez elle. Ainsi est née il y a un peu plus de 4 ans l’association des Chats errants du Val du Crenu, basée dans le Doubs (25).
Elle prend actuellement en charge 65 chats, 4 chiens, 4 équidés et 2 chèvres !
Des chiens au passé difficile
Les premiers chiens sont arrivés à l’association il y a 3 ans suite au décès d’un vieil homme qui les avait sauvés de la maltraitance. « À la fin de sa vie, cet homme, un ancien chanteur tunisien très connu dans les années 50, était trop faible pour sortir ces chiens sans risquer de tomber. Ils étaient donc devenus obèses », raconte Christelle la présidente.
« Aujourd’hui, ils sont en meilleure santé, mais ils restent traumatisés par ce qu’ils ont vécu : ils sont destructeurs et ne sont pas propres. En somme, ils ne sont pas adoptables », résume tristement Christelle.
Plus d’argent pour acheter la nourriture
L’association a très peu d’entrées financières : c’est donc Christelle qui assume la plupart du temps les frais de nourriture, et ce, dans des proportions bien trop importantes eu égard à ses revenus de mère isolée travaillant à mi-temps.
Malheureusement, des frais supplémentaires sont apparus, avec l’opération, il y a un an environ, de Nino pour une tumeur à l’oreille, puis l’arrivée le mois dernier de Jimmy, cocker trouvé errant dans la rue. « Pour nourrir tous les animaux, il me faut maintenant 500 euros par mois », s’inquiète la présidente. Difficile pour elle de maintenir ce niveau de dépenses sans aide extérieure.
Christelle : « Je me prive pour les animaux »
Mère isolée d’une petite fille de 15 mois, Christelle est en congé parental à mi-temps. Le reste du temps, cette aide-soignante le consacre à des malades d’Alzheimer au cours de journées de 12 h, sans compter l’heure de voiture supplémentaire.
« Avant j’avais des revenus très corrects et je pouvais maintenir l’association à flot, mais ma nouvelle situation a tout changé. C’est très dur, maintenant », lâche-t-elle avec lassitude. Ajoutez à cela l’inquiétude de savoir comment financer les achats de nourriture pour les animaux et vous obtenez une présidente au bout du rouleau.
Christelle remercie par avance tous ceux qui l’aideront à nourrir ses protégés.