Le pauvre Chat Roux a eu des côtes cassées et boite !
240 000 cm2
de couvertures offertes
240 000 cm2
de couvertures nécessaires
Lorsqu'on a ouvert le carton, elle était froide et Magali a bien cru que sa vie à peine commencée allait s'arrêter là...
Lorsque l'association l'a recueillie, elle s'est jetée sur son biberon : elle était affamée !
Sans sa mère, Capucine reste une chatonne très fragile, il faut constamment maintenir sa température.
L'association a besoin de couvertures pour la garder au chaud et éviter qu'elle meurt !
Capucine est une petite chatte ayant été abandonnée alors qu’elle n’avait que cinq jours. « Une personne l’avait abandonnée dans une boîte qu’elle a ensuite déposée dans le jardin d’un particulier. En ouvrant la boîte, la propriétaire de ce jardin a trouvé un chaton totalement froid, » se souvient Magali, secrétaire de l’association.
Une bénévole de l’association est intervenue tout de suite. Il était presque trop tard. « Elle était à deux doigts de la fin : a peine le biberon présenté, elle s’est jetée sur la tétine. C’est incroyable pour un chaton de cet âge, » commente-t-elle avec émotion.
Comme de nombreux chatons abandonnés très jeunes, la survie de Capucine dépend en grande partie de sa température. « Elle ne peut pas réguler sa température elle-même, et a donc besoin d’énormément de chaleur. La pièce dans laquelle elle se trouve doit constamment être à 30° et il lui faut couverture et bouillotte, » explique Magali.
La survie de Capucine tient du miracle, et l’association fait tout pour que cette petite chatte d’aujourd’hui huit semaines et demi soit totalement tirée d’affaire.
L’association Alapate, créée en 2004, sauve et soigne des animaux abandonnés. « On commence doucement à recevoir des subventions de la mairie et du conseil général, mais elles mettent plus de six mois à arriver et restent relativement maigres. Cela ne couvre même pas un mois de vétérinaire partenaire et nos dépenses en soins sont très élevées, » explique Magali.
« Il n’est pas rare que nous payions ces soins nous-même quand l’association manque de fonds, » confie Magali. Les frais de vétérinaire laissent Alapate sans un sous pour acheter des couvertures, des abris, et de la nourriture, nécessaires à la survie de ses pensionnaires.