Des croquettes pour les chats des rues du Maroc

1. Au Maroc, Ghita n'a plus de croquettes pour nourrir une 50aine de chats des rues ! Si la situation perdure, ils mourront de faim ! 

"On parle beaucoup de chiens au Maroc mais très peu des chats, pourtant, ils subissent autant de maltraitance et de malnutrition que les chiens, j'aimerais que les gens prennent conscience de ça. Il y a énormément de cas de famine et de malnutrition, sans compter les maladies comme le coryza ou le calicivirus, très répandues parmi les chats des rues. 

Pendant le confinement, on a retrouvé beaucoup de chats enfermés dans des commerces et dans des caves. On a été obligé de défoncer des portes pour aller les secourir...Il y a eu énormément d’abandons et je me suis aperçue que dans le quartier, si moi je ne donne pas à manger aux chats, personne d'autre ne le fait.

Je nourris d'habitude une cinquantaine de chats des rues, mais avec la pandémie, j'ai perdu mon emploi, cela fait 5 mois que je n'ai plus de salaire. Je ne peux plus me permettre d'acheter des croquettes pour eux car je m'occupe aussi de 35 chats chez moi, pour lesquels j'achète déjà des croquettes à crédit à l'animalerie...J'ai vraiment peur pour les errants, j'ai peur qu'ils meurent de faim ou de déshydratation, avec la chaleur écrasante que nous avons ici à Marrakech..."

2. Jeté à la rue par ses maîtres qui le maltraitaient, Rouquin est désormais livré à lui-même pour se nourrir. Si Ghita ne trouve pas de croquettes à lui donner, il mourra de faim ! 

"Rouquin est un mâle d'un an environ, il est dans la rue depuis environ 5 semaines. C’est un abandon, il a été mis à la rue sans raison, et maintenant il erre dans les rues dans l’espoir de trouver à manger.

Malheureusement il a connu le confort d'une maison, il avait des repas chaque jour et du jour au lendemain il s’est retrouvé à la rue donc il est difficile pour lui de trouver à manger surtout car il n’est pas habitué à ce mode de vie.

Il a une blessure à l'oreille, je continue de le soigner mais il ne va pas bien car il a extrêmement maigri et a perdu ses poils donc il y a du stress derrière. Il est très malheureux et complètement désorienté."

3. Ghita s'occupe également de 35 chats chez elle, qu'elle a secourus dans les rues de Marrakech. Sans croquettes, eux aussi sont en danger !

"Actuellement j'ai 35 chats chez moi. Leur santé est moyenne, il y a ceux qui ont des maladies chroniques, les petits qui tombent régulièrement malades (coryza). Tous mes chats sont issus de la rue et étaient à l’origine dans un état très défavorable.

J’ai un appartement de 50m² et ça ne me permet pas d’avoir plus de chats pour le moment, car en plus les adoptions sont bloquées. Du coup je ne recueille que les chats qui ont des urgences vitales. Mon principal problème c’est la place, mais l’aspect financier aussi, car avec de l’argent je pourrais les nourrir, les soigner et les stériliser chose que je pouvais faire avant, mais que je n’arrive plus à faire aujourd’hui...

Le confinement a totalement épuisé mes ressources, et nous ne recevons pas de dons. Nous ne sommes pas très compétents pour communiquer sur les réseaux, et dans la mesure où nous n'avons pas encore de terrain pour nous installer, les gens n'osent pas nous rendre visite, car ils ont l'impression de rentrer dans mon intimité en visitant mon appartement... La situation est loin d'être idéale."

4. Sauvée de la mort il y a un mois par Ghita, l'état de santé de Mirabelle reste très fragile. Sans croquettes, elle ne survivra pas !

"Mirabelle est une femelle de deux mois environ. Cela fait un mois que je l'ai recueillie chez moi. Je l'ai trouvée dans un état catastrophique à côté de mon immeuble.

Elle était dans un état de malnutrition et de déshydratation extrêmes et avait une commotion cérébrale. Aujourd’hui, elle garde encore des séquelles : elle fait des crises d’épilepsies et elle a aussi un problème pulmonaire.

C’est une chatte adorable et très câline mais souvent fatiguée, car elle a une fragilité au départ. Elle va mieux qu’avant mais les symptômes ne sont pas guéris à 100 %, si je ne peux plus lui donner à manger, son état s'aggraverait très rapidement !"

 5. Ghita a perdu son emploi pendant le confinement, et son association reçoit peu de dons, son budget est épuisé. Elle ne peut plus acheter de croquettes ! 

"J’ai grandi au Maroc dans les années 70, d'une maman française, qui m'avait donné l'habitude d'aller nourrir les animaux errants de Meknès et Rabat. J'ai quitté le Maroc à mes 11 ans, et je suis revenue  en 2010. Dès lors, j'ai recommencé à m'occuper des animaux errants.

Puis en 2019, l’idée de l’association a germé sur plusieurs régions (Salé, Kénitra, Casablanca, Témara et Marrakech) pour pouvoir vacciner, stériliser et faire adopter au maximum ici et à l’étranger. Parfois je me dis que je n’y arriverai pas... Quand on a des factures de 700 euros et qu’on a perdu son boulot c'est vraiment dur. 

Je viens tout juste de retrouver un emploi dans un centre d'appel, mais mon salaire ne me permet pas de rembourser les dettes... J'ai notamment 500 euros de dettes vétérinaires, et tant qu'on n'aura pas payé, il ne veut plus nous recevoir... Nous avons besoin d'aide pour continuer à secourir des chats ! "

6. Ghita ne demande pas d'argent, seulement des croquettes pour éviter que ses chats ne meurent de faim !

"Je suis en colère. Je voudrais que les gens prennent conscience de la cause animale au Maroc, et de l'importance de la stérilisation...Je voudrais que les gens prennent conscience qu’un animal ça ne vit pas dehors, surtout pas un chat.

Ils risquent d’être écrasés, de mourir de faim. Ces chats se mettent en danger, il y a beaucoup de passage de route, et dès qu’ils auront l’occasion de trouver quelque chose à manger ils vont se jeter dessus. Ils risquent de se faire heurter par une voiture ou une moto, surtout à Marrakech.

Maintenant que certains commerces ont rouvert, les restaurants n’arrêtent pas chasser les chats car ils dérangent leur clientèle, c’est une réalité. 

7. Si cette récolte réussit, Ghita ne recevra pas d'argent mais 1140 kg de croquettes, livrées depuis la plateforme logistique d’Animal Webaction au Maroc.

Animal Webaction dispose d'une plateforme logistique au Maroc, toujours active en dépit du confinement, qui lui permet d'intervenir rapidement et de livrer des croquettes.

8. Malgré ses appels à l'aide, la situation de Ghita s'enlise. Cette récolte est son dernier espoir ! 

"Nous recevons de temps à autre des dons de particuliers grâce aux SOS et aux demandes de parrainages que nous lançons sur Facebook. Nous avons mis en place une cagnotte, mais en 6 mois, nous avons réussi à récolter 500 euros seulement.

Nous avons lancé un site teaming pour les parrainages, mais cela ne marche pas du tout. Notre seul espoir est l'aide de la communauté internationale car ici à Marrakech (au contraire de Rabat et Casablanca), j’ai la sensation que les gens sont indifférents , c’est une ville où tout le monde veut sortir tout le monde veut faire du shopping mais presque personne ne pensent aux animaux.

9. Les récoltes lancées sur Animal Webaction échouent fréquemment.

Quand une récolte échoue, Animal Webaction ne peut pas Iivrer les produits récoltés, l'organisateur ne reçoit rien et les acheteurs sont remboursés.

10. Au Maroc, les donateurs sont rares, et il n'y a ni Fondations, ni subventions... Il est très difficile de trouver des financements pour des croquettes, beaucoup de chats restent mourir de faim dans la rue ! 

Si vous connaissez une fondation ou une ONG qui pourrait aider Ghita, invitez-là à nous contacter pour que nous puissions les mettre en relation.

Si vous représentez une Fondation ou une ONG de protection animalière, s'il vous plait venez en aide aux chats de Ghita, contactez-nous nous vous mettrons en relation !

Si vous souhaitez rencontrer Ghita ou que vous voulez lui envoyer directement des croquettes ou un chèque, contactez la sur Facebook (note : l'aide directe se fait sous votre entière responsabilité).

11. Si vous faites un achat sur Animal Webaction, il sera protégé par nos garanties.