Sans croquettes, ces 500 chiens risquent l'euthanasie !

1. En Roumanie, Madalina n'aura bientôt plus de croquettes pour nourrir les 500 chiens de la fourrière, ils risquent la famine ! 

"Il y a 500 chiens au total à la fourrière. C'est notre capacité maximale. La mairie ne contribue pas du tout aux croquettes, nous nous occupons financièrement de tout ce qui touche à la nourriture et aux soins pour les animaux. Pour résumer, la fourrière est juste l'endroit où les chiens errants capturés sont amenés. De là, nous, Happy Tails Animal Rescue, les prenons, les sauvons et nous occupons du plus grand nombre possible sur place. 

À cause de la pandémie, j'ai perdu mon emploi, qui était ma seule stabilité financière. Et nous sommes confrontés à une baisse des dons depuis février dernier, à cause de la pandémie bien sûr, les gens n'ont plus d'argent à nous donner. Nous avons utilisé toutes nos économies afin de leur fournir tout ce dont ils ont besoin, nous nous en sortons actuellement grâce à nos économies et à celles de nos parents, qui seront complètement épuisées dans quelques semaines.

Aujourd'hui, il nous reste environ 600-700 kg, ce qui signifie que nous avons de la nourriture pour six jours. Financièrement et physiquement, nous ne pouvons pas tout gérer par nous-mêmes. Nous avons 500 chiens ; je ne suis pas sûre que les gens comprennent que c'est vraiment un nombre énorme, et que le problème pour les nourrir est réel, et important".

2. Madalina lutte depuis 5 ans contre les euthanasies pratiquées à la fourrière. Sans croquettes pour nourrir les chiens, elles reprendront massivement ! 

"Happy Tails Animal Rescue a été fondée il y a presque 5 ans. Nous avons ensuite découvert sur Facebook que la fourrière pour animaux (qui appartient à la mairie) allait euthanasier tous les chiens qu'ils possédaient, alors mon partenaire Denis et moi avons commencé à y faire du bénévolat pour empêcher cela. Il n'y a que nous deux ici.

Après 4, presque 5 ans, notre relation avec la mairie est devenue bonne, petit à petit, parce qu'ils comprennent maintenant quelle est notre réelle capacité à aider. Cependant, cela dépend de notre aptitude à nourrir et à soigner ces chiens : la mairie ne pourra pas les garder tant que je ne les nourrirai pas et que je ne m'en occuperai pas. Sans notre aide, la fourrière retournera à son état initial : euthanasie pour tous les chiens, à 100%. Si nous ne sommes pas là, si nous ne pouvons pas fournir de nourriture à ces chiens, il n'y aura plus de chiens sauvés. 

Je me sens assez affectée à ce stade en général, je fais souvent des cauchemars. C'est tellement difficile d'être ici en sachant qu'il y a des chiens euthanasiés à la fourrière près de chez vous parce que vous n'êtes plus capable de les nourrir".

3. Arrivé grièvement blessé, Carson est encore très faible et amaigri. Madalina a besoin de croquettes pour qu'il regagne ses forces, et puisse avoir une seconde chance.

"Carson est un Golden Retriever âgé, qui est arrivé avec une énorme blessure au dos, une très mauvaise coupure. Il se remet encore de sa blessure, je ne suis pas vraiment sûre de ce qui lui est arrivé, mais il a très probablement eu à faire à un mauvais maître.

Pour l'instant, il est encore très maigre et ne mange pas beaucoup, il a donc encore beaucoup de chemin à parcourir. Il est censé aller au Royaume-Uni chez notre merveilleux partenaire et être ensuite adopté, mais il ne pourra pas faire le voyage dans cet état, il n'y résistera pas. Il doit d'abord se rétablir et acquérir suffisamment de force pour pouvoir voyager".

4. A cause de la pandémie, Madalina a perdu son travail, les dons et les adoptions sont en chute libre. Arrivée au bout de ses économies, elle ne pourra bientôt plus acheter de croquettes ! 

"Je travaillais comme conseillère juridique, mais à cause de cette situation, les tribunaux et les notaires ont fermé, je n'avais donc pas d'autre choix. Denis est ingénieur forestier, et à vrai dire, ses commandes ont été limitées aussi. 

Sur le plan financier, nous devons stabiliser notre situation afin de pouvoir nous en sortir à l'avenir, ce qui prendra au moins six mois. De plus, il n'y a plus autant d'adoptants qu'avant pour deux raisons : ils ne peuvent plus se le permettre et personne ne pense à adopter un chien en ce moment, avec tout ce qui se passe. Donc, au final, il me restera plus de chiens à la fourrière, non adoptés.

La seule chose qui nous a permis de continuer comme avant à la fourrière, ce sont nos économies, qui seront bientôt épuisées. Nous n'avons déjà pas pu mener nos campagnes de stérilisation comme auparavant par manque de ressources, ce qui est vraiment dommage, car c'est la seule façon de voir une réelle différence dans le nombre de chiens en détresse. Tout le monde autour de nous est touché par cette situation ; tant qu'ils seront touchés, nous le serons aussi".

5. Epuisée et dévastée par l'angoisse, Madalina a besoin de tout le soutien possible pour continuer à sauver les chiens de la fourrière.

"Il y a des hauts et des bas, mentalement. Aucun jour n'est pareil aux autres. J'ai fait une dépression nerveuse il y a quelques jours, je pensais abandonner complètement. Des chiots abandonnés devant ma porte, une mère avec ses chiots abandonnés devant la fourrière, 15 chiens frappés de parvovirose en une semaine seulement, plus quelques autres situations compliquées. On est heureux à un moment donné - par exemple le jeudi, qui est le jour du transport et de l'adoption. Mais juste après, peut-être une demi-heure plus tard, ils amènent de nouveaux cas à la fourrière. Vous ne pouvez donc pas être heureux longtemps parce que vous avez d'autres choses compliquées à régler, vous n'avez tout simplement pas le temps d'être heureux pendant toute une journée.

Depuis que nous nous sommes investis à la fourrière, nous luttons ici, mais aussi à la maison, avec nos animaux. Il y a tellement de gens qui savent où j'habite et qui abandonnent leurs animaux là-bas, devant ma maison ou même les jettent par-dessus ma clôture. Je n'ai donc pas d'autre choix que de les prendre, bien sûr. Ils laissent aussi les animaux à la clinique vétérinaire avec laquelle nous collaborons, à 200 mètres de chez moi. Et ils finissent aussi chez moi. Ils sont malheureusement trop nombreux pour nos ressources".

6. Madalina ne demande pas à recevoir d'argent simplement des croquettes pour éviter que les chiens ne meurent de faim ou soient euthanasiés.

"Je sauve les animaux depuis que je suis enfant ; notre appartement était toujours plein d'animaux errants quand j'étais enfant, surtout des chats, mais aussi 4-5 chiens par an. Mais après avoir emménagé dans une maison, j'ai même eu 50 chiens à la fois, sauvés des refuges vers le jour de Noël. 

Mon principal espoir est qu'un jour, il n'y aura plus de chiens errants à ramener. Car la vérité est que leur place n'est pas dans la rue, naturellement. Mais leur place n'est pas non plus au refuge ; je ne peux tout simplement pas penser que ces chiens vivront toute leur vie dans des cages ou des cours clôturées. Ce n'est pas une vie pour un chien. 

Beaucoup de gens me demandent pourquoi je n'ai pas créé un refuge privé où je peux garder les chiens pour toujours comme ça, jusqu'à leur mort. Je ne garderais pas mon chien comme ça pour toujours, dans un enclos, avec seulement quelques minutes d'interaction humaine par jour pendant que je les nourris ou que je nettoie après eux. Je n'en veux donc pas non plus pour un autre chien".

7. Si cette récolte réussit, Madalina ne recevra pas d'argent mais 3000 kg de croquettes, livrées depuis la plateforme logistique d’Animal Webaction en Roumanie.

Animal Webaction dispose d'une plateforme logistique en Roumanie qui lui permet d'intervenir rapidement et de livrer des croquettes.

8. Les nombreux appels à l'aide de Madalina n'ont porté que peu de fruits, elle ne pourra pas continuer sans plus de soutien.

"Avec des urgences quotidiennes, de plus en plus de dépenses et moins de soutien chaque mois, c'est tout simplement impossible. Les membres de notre groupe qui ont fait des dons à maintes reprises ne peuvent pas soutenir toute l'activité de notre sauvetage, et nous ne pouvons pas non plus avec Denis.

Oh, bien sûr, nous avons essayé de faire appel à d'autres organisations ! La réponse a été négative pour une raison simple : ils sont dans la même situation que nous. Les ressources financières sont devenues très, très limitées".

9. Les récoltes lancées sur Animal Webaction échouent fréquemment.

Quand une récolte échoue, Animal Webaction ne peut pas Iivrer les produits récoltés, l'organisateur ne reçoit rien et les acheteurs sont remboursés.

10. En Roumanie, il est difficile de trouver des financements pour des croquettes, il n'y a pas d'aide, pas de subvention, pas de fondation... Beaucoup de chiens abandonnés restent mourir seuls dans les rues, dans l'indifférence... 

Si vous connaissez une fondation ou une ONG qui pourrait aider Madalina, invitez-là à nous contacter pour que nous puissions les mettre en relation.

Si vous représentez une Fondation ou une ONG de protection animalière, s'il vous plait venez en aide aux chiens secourus par Madalina, contactez-nous nous vous mettrons en relation !

Si vous souhaitez passer à la fourrière et aider Madalina, ou que vous voulez lui envoyer directement des croquettes ou un chèque , contactez la via la page Facebook de l'association (note : l'aide directe se fait sous votre entière responsabilité).

11. Si vous faites un achat sur Animal Webaction, il sera protégé par nos garanties.