Sauvons les chiens des rues du Maroc et ceux du refuge de Karim !

1. Au Maroc, Karim n'a presque plus de croquettes pour nourrir les chiens des rues qui se comptent par dizaine. Ils vont mourir de faim si personne n'intervient ! 

"La situation des chiens des rues est catastrophiques, pire qu'elle ne l'était auparavant. Non seulement ils n'ont plus de nourriture, puisque les restaurants ne peuvent plus travailler comme avant, mais ils sont également plus nombreux, et davantage chassés, considérés comme indésirables.

Du coup il y a eu une augmentation des interventions pour les secourir, et du budget pour les nourrir, nous avons été obligés de doubler notre budget ces derniers mois. Nous en nourrissons 30 de façon régulière, plus tous ceux qui se déplacent perpétuellement, beaucoup restent en mouvement vu les circonstances.

Je reçois chaque jour entre 10 et 20 demandes d’interventions, que je suis obligé de refuser désormais, je n'y arrive plus. Si l'on ne peut plus les nourrir, ils chercheront encore davantage dans les poubelles et près des habitations pour pouvoir manger, les gens demanderont encore plus aux autorités de les abattre, donc ils vont dépérir."

2. Agé de seulement trois mois, Otis vit à la rue avec ses frères et soeurs. Il ne parviendra pas à trouver à manger seul si Karim ne peut plus le nourrir.

"Nous pensons qu'il est né dans le quartier, il doit avoir environ 3 mois. Il se trouve près d'un hôpital, avec d'autres chiots de la même portée manifestement, et d'autres chiens errants.

Nous le nourrissons régulièrement, de même que les autres chiens sur site, et lui prodiguons également des soins dès que nécessaire. Lui et ses frères et soeurs sont encore très jeunes, ils ont besoin d'aide pour pouvoir se nourrir, rester en sécurité et en bonne santé à la rue."

3. Le refuge de l'association abrite 70 chiens, qui sont eux aussi menacés par le manque de croquettes. Karim craint de devoir les remettre à la rue s'il ne trouve pas de solution.

"Nos stocks de nourriture sont presque vides, il nous reste environ 80kg, c'est assez pour 3 jours. On fait ce que l'on peut, et les chiens mangent ce qu'ils peuvent manger...

J'ai vraiment peur de ne plus pouvoir les nourrir, sincèrement, je compte énormément sur cette récolte. Pour moi, en l'état, c'est essentiel pour continuer, sinon je serai obligé de les relâcher, je ne peux pas les garder enfermés sans rien à manger, ce n'est pas possible...

Je ressens du désespoir, et ne cesse de me poser cette question :  est-ce que j’ai bien fait de faire tout cela ? Car si au final je ne peux plus les nourrir, tout ce que j'ai fait depuis 6 ans ne sert au fond à rien. Je pensais que ce qu'il manquait, c'était la bonne volonté, mais si les gens ne sont pas là pour nous aider, je serais obligé d'abandonner."

4. Blacko a été secouru in extremis, alors qu'il mourait de faim à la rue. Toujours extrêmement maigre et affaibli par la malnutrition, il a un besoin vital de croquettes.

"Blacko est un jeune chien de 18mois, au refuge depuis un mois environ. Il a été retrouvé dans un état critique, totalement affamé, il ne pouvait même plus se lever. Il était à deux doigts de mourir de faim.

Il est également infecté par la teigne, pour laquelle il suit un traitement. Il est apeuré par les autres chiens, mais très affectueux avec l'être humain. En dépit de nos efforts, il reste encore très affaibli, il lui faut absolument des croquettes pour reprendre le dessus, et être tiré d'affaire."

5. Les dons sont rares et les adoptions complexes avec la pandémie, l'association est surendettée et ne peut plus acheter de croquettes.

"Tout est plus dur depuis la pandémie. Nous accusons une baisse des dons, nous avons un peu moins de 200€ de dons par mois en moyenne, ce qui n'est pas suffisant pour pouvoir tout prendre en charge. Nous avons aussi des difficultés à faire adopter des chiens qui ont tous leurs papiers et sont prêts pour aller à l’étranger, une dizaine environ, mais à cause des restrictions sanitaires il n’y a personne pour les récupérer, donc ils restent à notre charge.

Nous couvrons environ 10% de nos frais grâce à des pensions, mais l'essentiel tient aujourd'hui par notre propre argent, et l'endettement. Nous avons beaucoup de dettes, auprès des fournisseurs, du loyer etc... Nous avons déjà demandé de nombreux délais de paiement, et emprunté de l'argent. Nous sommes censés commencer à rembourser les dettes dès le mois prochain, la situation est critique, nous n'avons tout simplement plus les moyens de faire face."

6. Karim ne demande pas à recevoir d'argent, simplement des croquettes pour éviter que les chiens ne meurent de faim.

"On est à Marrakech depuis 2015, on a commencé au début avec quelques animaux, car il y avait un besoin d'associations sérieuses qui interviennent réellement et concrètement. On a commencé avec de petites opérations, 5 animaux, après 10 etc... Au bout de 6 ans nous en sommes à 166 animaux (chiens, chats et chevaux), et 709 stérilisations sur l'année 2020, c'est important de continuer. 

Les pouvoirs publics ne font tout simplement rien. L’argent qu’ils dépensent à donner aux chasseurs pour qu’ils tuent ces animaux, ils peuvent très bien nous le donner et contrôler notre activité, on pourrait ainsi s’occuper de les stériliser et les relâcher, ça coûterait moins cher à la commune. Et ça permettrait de protéger le territoire, notamment contre la rage. 

Cette situation est pour moi inacceptable pour un pays musulman, alors qu’on est censé avoir plus d’empathie envers ces animaux. "

7. Si cette récolte réussit, Karim ne recevra pas d'argent mais 3500 kg de croquettes, livrées depuis la plateforme logistique d’Animal Webaction au Maroc.

Animal Webaction dispose d'une plateforme logistique au Maroc, qui lui permet d'intervenir rapidement et de livrer des croquettes.

8. Recherche de partenaires, d'invendus, contact auprès des fondations internationales... Karim essaie par tous les moyens de sortir la tête de l'eau, mais il a besoin de notre aide.

"Nous faisons des collectes sur Paypal, une chaque mois en faisant en sorte de donner de la visibilité aux gens sur ce que l'on fait. Nous essayons aussi de créer un réseau où les gens donnent 1 euro par mois, si plus de gens le font notre association pourra s'autofinancer, mais pour l'instant nous n'en sommes qu'à 58 personnes. 

Nous cherchons aussi des partenaires, je suis en train de voir avec un grand supermarché pour récupérer des restes de viande, si nous avons cela au moins une fois par semaine ça nous aidera beaucoup. Et si l'hôtelerie reprend, nous aurons peut-être un sponsor qui nous donnera 1% des bénéfices sur chaque vente réalisée. 

On a contacté des organisations comme la fondation Brigitte Bardot, sans réponse, on a contacté Beta Lebanon au Liban, on attend toujours de voir s’ils peuvent faire quelque chose pour nous."

9. Les récoltes lancées sur Animal Webaction échouent fréquemment.

Quand une récolte échoue, Animal Webaction ne peut pas Iivrer les produits récoltés, le bénéficiaire ne reçoit rien et les acheteurs sont remboursés. 

10. Au Maroc, les donateurs sont rares, et il n'y a ni Fondations, ni subventions... Il est très difficile de trouver des financements pour des croquettes, beaucoup de chiens restent mourir de faim dans la rue ! 

Si vous connaissez une fondation ou une ONG qui pourrait aider Karim, invitez-là à nous contacter pour que nous puissions les mettre en relation.

Si vous représentez une Fondation ou une ONG de protection animalière, s'il vous plait venez en aide aux chiens de Karim, contactez-nous nous vous mettrons en relation !

Si vous souhaitez passer au refuge de Karim ou que vous voulez lui envoyer directement des croquettes ou un chèque , contactez le via la page de l'association sur Facebook (note : l'aide directe se fait sous votre entière responsabilité).

11. Si vous faites un achat sur Animal Webaction, il sera protégé par nos garanties.