Ne laissons pas ces 120 chiens mourir de faim !

1. Au Maroc, Hind n'a presque plus de croquettes pour nourrir la cinquantaine de chiens des rues qui l'attend chaque jour. Ils vont mourir de faim si personne ne leur vient en aide ! 

"Le nombre d’animaux abandonnés a grimpé en flèche dans la région. J’ai amplifié mes efforts pendant la crise sanitaire mais malheureusement maintenant, nous ne pouvons plus ni sauver ni accueillir de nouveaux chiens.

Nous nourrissons chaque jour une cinquantaine de chiens errants, certains ont l'habitude de retourner à proximité du refuge, les autres nous attendent quotidiennement. Ils connaissent notre voiture, ils viennent vers nous quand nous nous arrêtons et attendent l'arrivée des croquettes. 

Il ne me reste que 13 sacs de croquettes, par manque de moyens et avec les dons en net recul, je ne peux pas en racheter. J’avais un accord pour récupérer les restes de quelques restaurants, mais malheureusement ils ont été fortement touchés par la crise, et leurs chefs ne peuvent plus donner désormais, ça fait une énorme différence. J’ai les bras cassés, je me sens incapable d’aider ces pauvres chiens."

2. Les 70 chiens abrités au refuge ne mangent déjà plus à leur faim, les plus faibles risquent de ne pas survivre aux bagarres qui éclatent et à la maladie.

"Nous avons davantage d’abandons et moins d’adoptions depuis plusieurs mois déjà. Chaque adoption pouvait retarder la saturation de mon refuge et sauver un chien, mais malheureusement elles sont en net recul et le refuge est saturé.

Les chiens ne mangent pas à leur faim, ils se bagarrent entre eux, le plus fort mange la gamelle du plus faible. Ils sont prostrés, moins heureux. Notre comportement a changé durant la crise sanitaire et celui des animaux aussi.

J’ai des chiens en grande faiblesse qui nécessitent en urgence une alimentation de bonne qualité pour pouvoir survivre, je crains que leur état ne s’aggrave ou que je les perde."

3. Secourue suite à un accident de voiture, Lola n'avait que la peau sur les os et reste très amaigrie, elle a besoin de croquettes pour survivre.

"Lola est une petite chienne sauvée suite à un accident de voiture. Elle était affamée, la peau collée aux os.

Elle est toujours en sous-poids, ce n'est qu'un chiot qui a besoin d'une bonne nourriture pour grandir correctement."

4. Avec la pandémie, l'association a perdu près de 75% de ses ressources. Hind porte tout à bout de bras, mais elle a atteint ses limites et ne peut pas racheter de croquettes.

"Mon action dépend des dons, qui sont quasi inexistants à ce stade. Je finance essentiellement seule, avec l'aide modeste de quelques donateurs qui ne peuvent plus verser que la moitié de ce qu'il versaient avant. Mon refuge a perdu plus de 75% de ses ressources.

Actuellement, je paie le véhicule de l'association et les gardiens avec mon propre argent, eux aussi ont des familles à charge je ne peux pas ne pas les payer. La santé de mes chiens est primordiale également, je dois tout de même les amener chez le vétérinaire pour leurs soins, leurs vaccins etc...

L’avenir s’annonce inquiétant pour mon refuge, je suis submergée par les idées noires, je me sens désespérée car je ne vois pas ce que je peux faire de plus pour mon refuge qui est au bord de la faillite."

5. Hind a elle-même contracté la Covid-19, elle ne parvient pas à guérir et est très angoissée pour l'avenir de son association.

"Je suis toujours positive au Covid-19, depuis 2 mois. Je suis très prudente avec les autres, je garde mes distances et porte le masque en permanence, personne de mon entourage n'a été contaminé.

J'ai perdu le goût et l'odorat, je ne guéris pas malgré le traitement car je ne peux pas me reposer. Je stresse de plus en plus, je passe toute la journée à penser au sort de mon refuge, je suis démoralisée à cause de ma maladie et à cause de la situation critique que vit mon association.

L’année 2020 a été si dure, je crains que la crise sanitaire touche l’année 2021 aussi, mon refuge ne pourra sûrement pas survivre dans ces conditions, et je crains même de ne plus pouvoir aider les chiens des rues, si la situation ne s'améliore pas."

6. Hind ne demande pas à recevoir d'argent, simplement des croquettes pour éviter que les chiens ne meurent de faim.

"Je suis passionnée par les animaux depuis ma plus tendre enfance, j'ai pris la décision il y a quelques années d’ouvrir un centre de convalescence qui se base sur la TNVR (NDLR : programme impliquant la capture, stérilisation et vaccination des animaux errants avant leur relâche).

Mon centre de convalescence a été le premier centre de ce type au Maroc, il vise à éradiquer la rage et autres maladies parasitaires. Nous veillons aussi à prévenir la cruauté et la maltraitance envers les animaux.

Personne ne peut toucher aux chiens de ma région tant que mon refuge est là. Les habitants de la région respectent les animaux de plus en plus depuis l’inauguration de mon centre. Je veille sur le bien-être des chiens de mon refuge et des chiens de la rue, je leur cherche des familles pour les adopter et pour prendre soin d’eux aussi.  Malheureusement je ne pourrai plus les prendre en charge si je ne suis plus en mesure de les nourrir."

7. Si cette récolte réussit, Hind ne recevra pas d'argent mais 3000 kg de croquettes, livrées depuis la plateforme logistique d’Animal Webaction au Maroc.

Animal Webaction dispose d'une plateforme logistique au Maroc, toujours active en dépit du confinement, qui lui permet d'intervenir rapidement et de livrer des croquettes.

8. Sans aucune subvention, et des contacts auprès des autres organisations qui restent vains, Hind ne sait pas comment trouver des croquettes.

"J'ai contacté plusieurs associations, notamment en France et en Suisse, mais à cause de la fermeture des frontières tout a été reporté à plus tard.

J’ai arrêté de prendre en charge les sauvetages par manque de moyens et de nourriture, je ne peux plus intervenir si le financement n'est pas assuré.

Malheureusement, je ne peux pas sauver tous les animaux mais je fais le maximum avec ce que je peux. J’ai besoin que cette collecte réussisse pour pouvoir nourrir mes chiens, et les chiens de la rue qui souffrent encore plus."

8. Les récoltes lancées sur Animal Webaction échouent fréquemment.

Quand une récolte échoue, Animal Webaction ne peut pas Iivrer les produits récoltés, l'organisateur ne reçoit rien et les acheteurs sont remboursés.   

9. Au Maroc, les donateurs sont rares, et il n'y a ni Fondations, ni subventions... Il est très difficile de trouver des financements pour des croquettes, beaucoup de chiens restent mourir de faim dans la rue !

Si vous connaissez une fondation ou une ONG qui pourrait aider Hind, invitez-là à nous contacter pour que nous puissions les mettre en relation.

Si vous représentez une Fondation ou une ONG de protection animalière, s'il vous plait venez en aide aux chiens d'Hind, contactez-nous nous vous mettrons en relation !

Si vous souhaitez passer au refuge d'Hind pour l'aider ou que vous voulez lui envoyer directement des croquettes ou un chèque , contactez Hind via Facebook (note : l'aide directe se fait sous votre entière responsabilité).

10. Si vous faites un achat sur Animal Webaction, il sera protégé par nos garanties.

11. Les mesures de sécurité vis à vis de la Covid-19 ne nous ont pas permis de visiter le refuge.

En raison de la positivité d'Hind au Covid-19, et afin de limiter tout risque de contamination ou de circulation accrue du virus du fait de nos actions, il nous a été impossible de visiter le refuge pour organiser cette récolte.

Animal Webaction a toutefois visité le refuge d'Hind à maintes reprises ces deux dernières années, la plus récente visite ayant été réalisée en septembre 2020. Nous sommes en lien étroit avec Hind qui nous a permis de préparer cette récolte, et à qui nous accordons toute notre confiance.