Ne laissons pas ces 95 chiens mourir de faim !

1. En Serbie, Danijela n'a presque plus de croquettes pour nourrir les 95 chiens de son association. La famine fera des morts si personne n'intervient ! 

"Spaske est une association à but non lucratif, nous dépendons des dons, et s'il n'y en a pas, comme en ce moment pendant la pandémie, nous ne pouvons pas nourrir nos 95 chiens. 

Ces dernières semaines, nous avons dû acheter des croquettes de mauvaise qualité car nous n'avions pas assez d'argent. Certains chiens ont eu la diarrhée à cause de cela, mais ils se sont quand même forcés à manger car il n'y avait rien d'autre… Nous ne les avons pas non plus nourris à leur faim, nous avons économisé les croquettes afin qu'elles durent plus longtemps, jusqu'à aujourd'hui… nous n'avons plus que 3 sacs de croquettes.

Nous avons très peur que le manque de croquettes mette en danger la santé des chiens : leur système immunitaire s'affaiblit s'ils sont privés de nourriture et ils sont beaucoup plus susceptibles de tomber malades. Et une fois notre stock de croquettes entièrement épuisé, je suis terrifiée à l'idée de les retrouver tels qu'ils étaient lorsqu'ils vivaient à la rue : des cadavres ambulants."

2. Danijela doit déjà renoncer à des sauvetages faute de croquettes, des dizaines de chiens risquent de périr !

"Une autre grande partie de notre action consiste à nourrir et à secourir autant de chiens des rues que possible. Cependant, le manque de croquettes les menace directement : personne d'autre ne les nourrira ou ne viendra à leur secours si nous ne le faisons pas, et il nous est impossible de continuer à secourir de nouveaux chiens sans nourriture.

Pendant ce temps, le nombre de chiens en détresse ne cesse d'augmenter : en plus des 30 chiens des rues que je nourris régulièrement, de nombreux chiens, surtout des chiens de race et des chiots, se sont retrouvés abandonnés avec la nouvelle vague de Covid-19. De plus, il existe une organisation, "Avenija MB", qui attrape les chiens errants, les stérilise, puis les jette à nouveau à la rue afin qu'ils y meurent, dans des endroits où ils ont très peu de chances d'être repérés…

Par conséquent, à peine un groupe de chiens est-il hors de danger qu'un d'autre est relâché... Nos moyens sont toutefois limités et nous avons déjà dû refuser la prise en charge de nouveaux chiens plusieurs fois. C'est un sentiment terrible, de rejeter ces pauvres âmes faute d'autre choix."

3. Laissé pour mort avec deux pattes fracturées, Jay ne retrouvera pas les forces nécessaires pour se remettre sans croquettes.

"Nous avons trouvé Jay dans la rue, il avait deux pattes cassées, il s'était vraisemblablement fait renverser par une voiture. Des passants nous ont rapporté qu'il était resté allongé là pendant des jours avant qu'on nous appelle.

Jay a dû passer un mois immobilisé. Maintenant que ses plâtres ont été enlevés, il devrait pouvoir remarcher, mais nous voyons qu'il a du mal et que la rééducation prendra beaucoup de temps.

C'est un Kangal de 8 mois, il devra reprendre beaucoup de force. Si ses besoins nutritionnels ne sont pas couverts faute de croquettes, il n'aura pas assez d'énergie pour réapprendre à marcher."

4. Face à l'impossibilité d'obtenir des dons, l'association a épuisé tous ses fonds, Danijela ne peut plus acheter de croquettes pour les chiens.

"La pandémie nous touche encore énormément, beaucoup de gens ont tout simplement cessé de nous soutenir. J'avais aussi l'habitude de me rendre dans des établissements de restauration pour récupérer les restes de nourriture ; maintenant je ne peux plus le faire, les restaurants sont fermés et les cérémonies comme les mariages sont annulées.

Nous ne pouvons pas non plus compter sur l'aide de la mairie. À vrai dire, ils sont déjà tellement débordés qu'ils nous ont demandé de récupérer les chiens malades de la fourrière. Plus de chiens, c'est plus de croquettes, et ça signifie que nous devons travailler encore plus dur pour réussir à réunir l'argent nécessaire pour subvenir aux besoins des chiens.

Et cela crée un autre problème : les dettes chez le vétérinaire se sont accumulées, elles atteignent maintenant plusieurs milliers d'euros, car les dons sont loin de couvrir ces frais-là en plus. Je crains que nous ne puissions plus emmener les chiens chez le vétérinaire parce que nous lui devons trop ou qu'il nous faille choisir entre les soins et les croquettes. La vie des chiens est en jeu, leurs vies dépendent vraiment de la bonne volonté des gens."

5. Danijela ne demande pas à recevoir d'argent, simplement des croquettes pour éviter que les chiens de Spaske ne meurent de faim.

"On pourrait dire que je suis bénévole depuis ma plus tendre enfance… ! Mon grand-père volait régulièrement au secours des animaux, et je l'accompagnais… C'était il y a 40 ans. J'ai appris à aimer les animaux, j'ai vu leur souffrance et j'ai développé de l'empathie à leur égard.

Puis, il y a 8 ans, j'ai pris la résolution d'aider les chiens gravement blessés, qui avaient peu de chance de survivre dans la rue ou en fourrière en raison du manque de soins appropriés. Sur les deux refuges que nous avons finalement fondés, l'un est entièrement dédié aux chiens handicapés et est géré par mon ami Jovica.

Je ne m'attendais pas à ce que mon association prenne autant d'ampleur, mais comme les gens désobéissent massivement à la loi, en ne faisant ni stériliser ni pucer leurs animaux, et en jetant les chiennes enceintes dehors, le nombre de chiens dans le besoin n'a jamais diminué. Je crois bien qu'environ 3000 d'entre eux sont passés par nos refuges !"

6. Si cette récolte réussit, Danijela ne recevra pas d'argent mais 2000 kg de croquettes, livrées depuis la plateforme logistique d’Animal Webaction en Serbie.

Animal Webaction dispose d'une plateforme logistique directement en Serbie, qui lui permet d'intervenir rapidement et de livrer des croquettes.

7. Les appels aux dons et à l'action sont totalement entravées par la pandémie, la vie des chiens dépend de cette récolte !

"Nous avons récemment indiqué sur les réseaux sociaux que nous étions à court de croquettes, nous avons reçu quelques dons mais nos soutiens ne peuvent plus donner autant qu'avant… La pandémie a touché tout le monde. Nous avons également essayé d'organiser un happening, mais nous n'avons pas été autorisés à le faire, les rassemblements étant interdits.

On ressent beaucoup d'impuissance, on est pieds et poings liés. Nos fonds personnels sont loin d'être suffisants pour couvrir tous les besoins des chiens : croquettes, médicaments, vaccins, traitements contre les puces et les tiques, et j'en passe…

Nous ne voulons pas que nos chiens perdent du poids ou deviennent anxieux, ce serait terrible. Ils dépendent de nous et si nous ne pouvons pas les nourrir, cela revient à les laisser errer dans la rue. Cette campagne de croquettes est nécessaire si nous voulons continuer notre travail."

8. Les récoltes lancées sur Animal Webaction échouent fréquemment.

Quand une récolte échoue, Animal Webaction ne peut pas Iivrer les produits récoltés, le bénéficiaire ne reçoit rien et les acheteurs sont remboursés.

9. En Serbie, les chiens des rues sont traqués par l'Etat et ignorés par la population, les bénévoles comme Danijela et Jovica sont leur seul espoir !

Si vous connaissez une fondation ou une ONG qui pourrait aider Danijela et Jovica, invitez-la à nous contacter pour que nous puissions les mettre en relation.

Si vous représentez une Fondation ou une ONG de protection animalière, s'il vous plait venez en aide aux chiens de Danijela et Jovica, contactez-nous nous vous mettrons en relation !

Si vous souhaitez passer aux refuges de Danijela et Jovica pour les aider ou que vous voulez leur envoyer directement des croquettes ou un chèque, contactez Danijela via la page de l'association sur Facebook (note : l'aide directe se fait sous votre entière responsabilité).

10. Si vous faites un achat sur Animal Webaction, il sera protégé par nos garanties.